Atelier de dissémination de bonnes pratiques en santé : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain #aNiamey

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Atelier de dissémination de bonnes pratiques en santé : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain

Publié le vendredi 22 mai 2015 | Tamtam Info

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En prélude au forum de la CEDEAO qui se tiendra en juin prochain à Ouagadougou sur les bonnes pratiques en santé de la reproduction, le Ministère de la santé publique organise, en collaboration avec l’Organisation Ouest-africaine de la Santé, un atelier national de dissémination des outils méthodologiques de documentation de bonnes pratiques en santé.

Cet atelier financé par l’OOAS se déroule au Complexe GMK situé en face de la Grande Mosquée de Niamey. Ainsi, deux jours durant du 18 au 19 mai 2015, les participants auront à échanger sur des thèmes relatifs à la santé de la reproduction en vue de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. L’objectif visé à travers cette rencontre était de «renforcer les capacités des acteurs nationaux en matière de documentation et de partage de Bonnes Pratiques en Santé».

Aussi, les participants seront édifiés sur le processus global du forum de la CEDEAO des Bonnes Pratiques en Santé, mais aussi de comprendre la définition de façon opératoire d’une Bonne Pratique en Santé et les critères d’évaluation. Avant le discours d’ouverture des travaux dudit atelier, le repré- sentant de l’Organisation OuestAfricaine de la Santé a intervenu pour souligner une préoccupation majeure quant à l’atteinte des OMD. Il dira en substance que c’est pour parer aux insuffisances constatées dans la mise en œuvre de ces objectifs que son institution a jugé utile d’accompagner les efforts du gouvernement du Niger pour booster les connaissances en matière de santé de la reproduction.

Les acteurs sur le terrain doivent être au même niveau d’informations sur le concept de Bonnes Pratiques. Ces dernières se définissent comme «une bonne pratique en santé, un procédé, une expérience de mise en œuvre d’un programme donné qui marche sur des bases factuelles, et qui permettent d’obtenir le maximum de résultats avec un minimum de moyens». C’est donc pourquoi, en ouvrant les travaux de l’atelier, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Dr Idrissa Maïga, point focal de l’OOAS au Niger avait souligné qu’à la sortie de ce forum, les participants auront à «acquérir des bases méthodologiques en matière de documentation et de diffusion de bonnes pratiques en santé».

Le contexte socio démocratique du Niger étant caractérisé par des taux de mortalités maternelles et néonatales, toujours très élevés respectivement de 535/100 000nv et de 24/1000, doit interpeller tous les acteurs à tous les niveaux en vue d’une mutualisation des efforts. Il est donc impératif que des actions de ce genre soient menées à l’endroit des acteurs en vue d’identifier et de documenter des bonnes pratiques en santé et l’élaboration des abstracts, avait souligné le SG du Ministère de la santé publique, parlant de l’objectif général même de l’atelier.

A la fin de l’atelier, les participants seront capables de définir de manière exacte, le contenu du concept de la Bonne Pratique et d’en définir les prochaines étapes menant au premier Forum de la CEDEAO des Bonnes Pratiques de Santé. Il faut noter que l’atelier regroupe tous les acteurs nationaux impliqués dans les programmes de la SR et de la PF, les responsables sanitaires des niveaux central, décentralisé, les ONG, les Organisations à Base Communautaire, ainsi que ceux de la société civile.

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