Aujourd'hui, nous sommes le 25 mai 2015.
C'est la date anniversaire de la signature des accords, le 25 mai 1963, de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), ancêtre de l'Union Africaine. Pour nous, dirigeant d'un parti panafricain, le mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden/FA-Lumana Africa, c'est une date pour le moins importante.
Une journée que chacun de nous doit consacrer à une réflexion profonde sur le devenir de notre continent, sur notre devenir. Si l'idéal des pères des indépendances africaines reste plus que jamais vivace en chacun de nous, nous devons réfléchir à des stratégies nouvelles, autres que celles jusqu'ici mises en œuvre. En explorant des voies novatrices intégrant démocratie, État de droit et développement économique.
Pour notre part, en tant que député, nous estimons qu'il faut désormais passer d'une intégration des exécutifs à une intégration des peuples. Ainsi le député nigérien au parlement de la CEDEAO sera par exemple élu au suffrage universel direct, et non pas désigné au sein du parlement national.
Chaque pays sera érigé en circonscription électorale.
De la sorte, nos parlements seront plus représentatifs et deviendront des assemblées législatives et non pas seulement consultatives.
Les lois qu'elles voteront s'imposeront aux États.
Ce sont là des pistes que l'on peut explorer.
Et c'est convaincu de leur pertinence, que nous les avons exposées et défendues en 2013 lors de la session du parlement de la CEDEAO au Ghana, et lors du dixième anniversaire du parlement panafricain, en mars 2014, à Johannesburg.
C'est ce que je voudrais partager avec vous, tout en vous souhaitant une bonne journée panafricaine.
Vive le Niger uni et prospère dans une Afrique économiquement forte, et capable de se défendre!
SEM. Hama Amadou, Président du bureau politique national, président du MODEN/FA LUMANA-AFRICA
