La 3ème réunion ordinaire des chefs d’états-majors des pays membres du G5 du Sahel et de la France s’est tenue mercredi à N’Djamena pour débattre notamment de la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, échanger et coordonner leurs actions dans la lutte contre les narco-trafiquants qui sèment la terreur au Mali, au Niger, au Cameroun et au Nigeria.
''La recrudescence des violences provoquées par ces groupes armées et, surtout, les activités de Boko Haram, restent un défi majeur pour les pays du G5'', a déclaré, à l'ouverture de la réunion, le chef d'état-major général des armées tchadiennes, le général de corps d'armée, Brahim Seid Mahamat.
''Si les capacités terroristes du groupe armé Boko Haram sont grandement affaiblies, elles restent néanmoins dangereuses et à ne pas minimiser du fait du mode opératoire imprévisible de ce groupe'', a ajouté le général Seid Mahamat.
Le G5 du Sahel, qui regroupe le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a été crée le 16 février 2014, à Nouakchott (Mauritanie) pour
neutraliser les groupes armées liés à al Qaida, qui ont fait de la bande sahélienne leur sanctuaire.
La rencontre de N'Djamena doit déboucher sur la mise en place d'une stratégie efficace de lutte contre les agissements terroristes dans la région sahélo-saharienne.
Elle a été précédée par une première réunion à Niamey (Niger), le 9 avril 2014, au cours de laquelle les chefs d'états-majors des armées des pays du G5 du Sahel et de la France s'étaient penchés sur l'évolution de la situation sécuritaire et les mesures à prendre dans la lutte contre le terrorisme.