Un peu plus d'un an après la crise qui l'a ébranlé, le groupe panafricain renoue avec les performances. Mais il doit encore régler plusieurs problèmes pour se développer sereinement, notamment celui de sa gouvernance.
Au Nigeria, la filiale locale d'Ecobank, Transnational Incorporated (ETI), se redresse. En Afrique de l'Est, notamment au Kenya, le groupe bancaire panafricain a atteint l'équilibre et a même dégagé des bénéfices pour la première fois. Du coup, Ecobank, qui fort de sa présence dans 36 pays veut s'imposer comme un acteur incontournable du financement du commerce en Afrique, a annoncé au titre de son exercice 2014 des résultats en forte progression. L'année 2013, difficile car marquée par la mise en place de provisions massives pour couvrir des créances douteuses au Nigeria, semble désormais lointaine. Et plus d'un an après la grave crise de gouvernance qui l'a ébranlé, Ecobank semble dorénavant remis sur les bons rails. Reste que si le Ghanéen Albert Essien, qui a succédé à l'Ivoirien Thierry Tanoh (dont le passage à la tête du groupe a été bref et agité), a conduit une transition apaisée qui devrait s'achever à la fin de cette année, le groupe basé à Lomé est loin d'être sorti de la zone de turbulences. Le processus de recrutement - en cours - d'un nouveau directeur général sera décisif. Car c'est ce dernier qui devra relancer le groupe en améliorant son institutionnalisation et en dopant sa rentabilité. Mais aussi en développant des synergies avec les autres banques devenues actionnaires d'Ecobank.... suite de l'article sur Jeune Afrique