Travaux de régénération du capital agro-sylvo-pastoral et de protection des infrastructures de Dorsorom (Mainé Soroa) : Plus de 96 millions de FCFA seront investis dans la protection des écosystèmes #aNiamey

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Travaux de régénération du capital agro-sylvo-pastoral et de protection des infrastructures de Dorsorom (Mainé Soroa) : Plus de 96 millions de FCFA seront investis dans la protection des écosystèmes

Publié le vendredi 29 mai 2015 | ONEP

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Travaux de régénération du capital agro-sylvo-pastoral et de protection des infrastructures de Dorsorom (Mainé Soroa) : Plus de 96 millions de FCFA seront investis dans la protection des écosystèmes

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Le 18 mai dernier, l'ONG Cellule de Recherche Action Concertée en Gestion des Ressources Naturelles (CRAC-GRN) a procédé au lancement des travaux de régénération du capital agro-sylvo-pastoral et de protection des infrastructures de Dorsorom dans le département de Mainé Soroa. Ces travaux concernent spécifiquement la fixation mécanique et biologique de 250 ha de dunes de sable, et sont financés par le Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU). La cérémonie de lancement a été présidée par le préfet du département de Mainé Soroa, en présence des services techniques départementaux, et des autorités communales et coutumières.
Le site objet de la présente intervention est situé de part et d'autre de la route nationale N°1, autour du terroir de Dorsorom, à environ 10 km du chef-lieu du département de Mainé Soroa. Les principales menaces environnementales auxquelles fait face le site sont l'érosion éolienne avec la perte de la biodiversité animale et végétale et l'ensablement des infrastructures socio-économiques.
Le type de traitement prévu est la confection et la pause des palissades avec le Leptadenia pyrotechnica ou le rachis de doumier, la plantation d'espèces ligneuses et l'ensemencement d'espèces herbacées, sur 250 ha. Le coût de cette activité s'élève à 96 millions 012 mille 050 FCFA. Plus de 87% de montant, soit 84 millions 125 mille 550 FCFA, sont destinés aux populations. De cette somme, dont les 51 millions 725 mille FCFA seront affectés au cash transfert et au gardiennage.
La mise en œuvre de ces activités vise à inverser les tendances à la dégradation du capital agro-sylvo-pastoral, à l'ensablement des infrastructures socio-économiques, et à participer à la création d'emplois temporaires qui contribueront à insuffler une dynamique à l'économie locale.

Le Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) a été initié par le Gouvernement de la République du Niger, avec l'appui financier de la Banque Mondiale et du Fonds pour l'Environnement Mondial, en réponse aux inondations de 2012 qui ont considérablement endommagé les infrastructures socio-économiques de base et les périmètres irrigués le long du fleuve Niger et de la Komadougou, et causé des dégâts importants. De façon spécifique, ce projet vise à réhabiliter les infrastructures et améliorer les moyens de subsistance grâce à des programmes efficaces et durables; à améliorer les capacités de gestion des risques de catastrophes et à traiter les risques en amont dans les bassins versants qui représentent une menace pour les zones urbaines et les communautés rurales.
Dans le cadre de l'approche ''faire-faire'', le PGRC-DU a signé des contrats de prestation avec des ONG spécialisées dans le domaine de la récupération des terres dégradées, pour la mise en œuvre de ces activités au niveau de 39 communes sur les 63 touchées par le Projet dans les régions de Diffa, Dosso, Tillabéri et Niamey. Il est prévu de toucher 5 communes de la région de Diffa dont celle de Mainé Soroa dans le département de Mainé Soroa.
Oumarou Moussa(onep)

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