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La Banque mondiale débloque 248 millions de dollars pour soutenir le pastoralisme au Sahel
Publié le vendredi 29 mai 2015   |  Jeune Afrique


Assemblées
© aNiamey.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD: panel sur l`appui à la relance post-ebola dans les pays du fleuve Mano
Mercredi 27 Mai 2015. Abidjan. La Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale ont animé un panel sur l`appui conjoint des deux institutions à la transition pour la relance post-ebola dans les pays de l`union du fleuve Mano.


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L’IDA, fonds du groupe Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, a débloqué une enveloppe de 248 millions de dollars pour favoriser le développement du Sahel et renforcer les échanges et la productivité de 2 millions de pasteurs de la région.

La Banque mondiale a annoncé la mobilisation de 248 millions de dollars destinés à "stimuler l’intégration régionale dans six pays du Sahel et améliorer l’accès à des services essentiels pour plus de 2 millions de pasteurs et agropasteurs, (et) accroître leurs revenus et leurs débouchés", souligne-t-elle dans un communiqué publié le 26 mai.

Ce financement sera géré par l’Association internationale de développement (IDA), le fonds du groupe Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). D’une durée de 6 ans, le projet concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad et vise à réduire la vulnérabilité de la région et à renforcer la productivité et les échanges.

Multiples défis

"Le pastoralisme, qui joue un rôle vital au Sahel, est menacé par de multiples défis, dont l’essor de la population, les conflits, les épizooties, la disparition des pâturages et l’amenuisement des sources en eau", a expliqué Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. Le PRAPS entend donc développer l’accès à des services comme "les soins vétérinaires, l’eau, les prévisions météorologiques, les pratiques de gestion du bétail et des pâturages, la nutrition animale, les informations sur les marchés et des services de conseil adaptés à des communautés nomades", a-t-il détaillé.
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