Les Nigériens se demandent depuis quelques temps à quel jeu joue le président du PNSDS Bazoum Mohamed qui, à chaque occasion, ne cesse de dénoncer le manque de courage de l’opposition politique ARDR pour braver les interdictions faites à ses manifestations par le pouvoir.
Apparemment, Bazoum incite, pousse l’opposition par ces propos à la violence politique. C’està- dire, battre le pavé, brûler des pneus, casser et faire vaciller le régime. Une sorte de révolution qui pourrait emporter la renaissance. La stratégie consisterait à pousser l’ARDR à la révolte, ce qui pourrait empêcher ou retarder les élections de 2016. C’est peut être ce que cherche le président du PNDS. En tout cas, toutes les analystes s’interrogent sur ce qui se cache derrière sur le fait que Bazoum taxe toujours l’opposition politique de peureuse et d’incapable. Souhaitet- il un affrontement ? Cette dernière hypothèse pourrait tenir dans le contexte actuel. Car, leur régime est en mauvaise posture. Surtout avec la pratique à outrance de la mauvaise gouvernance, l’incapacité des dirigeants à faire face à l’épidémie de méningite et aux problèmes réels des populations. En somme, le pouvoir de Bazoum a, durant ses 4 années, excellé dans des mauvaises pratiques aux antipodes de la gestion moderne de la cité. Tout en sachant que leur régime a trahi les aspirations des Nigériens , il semble encourager le désordre pour que la renaissance puisse être balayée , ainsi , le PNDS, son parti avec lui à la tête, sera sur la ligne de départ avec les autres partis pour la reconquête du pouvoir. Alors, que Bazoum se désillusionne, car la sanction sera totale et elle se fera dans les urnes. Il est aujourd’hui avéré que la renaissance par ses pratiques malsaines et par l’insouciance et l’amateurisme de ses dirigeants a plongé le pays dans l’abîme et effondré toutes les valeurs dont les Nigériens sont fiers, des Nigériens qui sont fatigués de cette renaissance sangsue qui n’a de pitié que pour l’inexistant.
Norbert