Journée d’information du Réseau parlementaire nigérien sur les questions de population et développement : Les mutilations génitales féminines, le budget de l’éducation et de la santé au centre des échanges #aNiamey

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Journée d’information du Réseau parlementaire nigérien sur les questions de population et développement : Les mutilations génitales féminines, le budget de l’éducation et de la santé au centre des échanges

Publié le lundi 1 juin 2015 | ONEP

© AFP par BOUREIMA HAMA
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Le Réseau parlementaire nigérien sur les questions de population et développement a organisé, le 30 mai dernier à l'hémicycle de l'Assemblée nationale, une journée parlementaire d'information à l'intention des élus nationaux. Deux thématiques étaient au centre des échanges à savoir la situation actuelle des mutilations génitales féminines et le budget de l'éducation et de la santé. C'est le 2ème Vice-président de l'Assemblée nationale, M. Amadou Salah qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux en présence de la Représentante résidente de l'UNFPA et de plusieurs invités.
Plusieurs allocutions ont marqué cette cérémonie avant celle d'ouverture des travaux. C'est ainsi que tour à tour, le président du collectif des réseaux parlementaires, la Représentante résidente de l'UNFPA et celle du CONIPRAT se sont succédé à la tribune. Après avoir souhaité la bienvenue aux participants et aux invités, le président du collectif des réseaux parlementaires s'est réjoui de l'intérêt que portent les partenaires aux actions des réseaux parlementaires. Quant à la représentante résidente de l'UNFPA, elle a félicité le réseau parlementaire pour le choix des thématiques aussi actuelles qu'importantes pour la promotion de la femme.
Pour sa part, le 2ème Vice-président de l'Assemblée nationale a, dans son discours d'ouverture des travaux, rappelé la place qu'occupent les jeunes en termes de proportion dans la population nigérienne. En effet, précise M. Amadou Salah, sur les 17.138.707 habitants que compte notre pays, 11.804.565 individus sont âgés de moins de 25 ans parmi lesquels 5.118.352 sont âgés de 10 à 24 ans. ''Cette importance numérique des adolescents et jeunes constitue, d'une part, un atout majeur et d'autre part, un grand défi pour le développement socio-économique et humain. C'est un atout majeur à cause du dynamisme qu'a la jeunesse à changer le monde'' a déclaré le 4ème Vice président de l'Assemblée nationale.

aaa-2M. Amadou Salah a souligné les défis que doivent relever les pouvoirs publics pour que ce potentiel de la jeunesse soit mis au service du développement de la société. En effet, les pouvoirs publics doivent, pour ce faire, faire face à plus d'information sur la santé de la reproduction, l'élimination de toute forme de violence à l'égard de l'adolescente, une formation des jeunes orientée vers les secteurs porteurs, l'accès aux loisirs pour tous. En outre ajoute-t-il, plusieurs facteurs ne sont pas favorables à l'épanouissement des adolescentes au Niger. Le 2ème Vice-président de l'Assemblée nationale cite entre autres le comportement nataliste de la population, le mariage précoce, l'absence de dialogue sur la sexualité, etc.
Aussi, même si des avancées significatives ont été enregistrées sur la situation des adolescentes, la promotion du leadership des adolescentes ne peut se faire sans prendre en compte les préoccupations que les jeunes eux-mêmes expriment. C'est pourquoi M. Amadou Salah a salué l'organisation de cette journée parlementaire qui permettra aux élus nationaux d'échanger avec les différents acteurs et experts. Peu après la cérémonie d'ouverture, les travaux se sont poursuivis avec les communications. C'est ainsi que deux communications ont été présentées. La première a porté sur ''la situation actuelle des mutilations'' et la seconde sur ''le budget de l'éducation et de la santé''. Ces thématiques ont été développées par l'Ong CONIPRAT, l'UNFPA, le professeur Mady Nayama et Dr Mme Abdoulaye.

Siradji Sanda(onep)

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