Le ministre nigérien de la Santé publique, Mano Aghali, a indiqué mardi au cours d'une conférence de prese, que seuls trois cas de méningite ont été traités à la date d’aujourd’hui sur le site de prise en charge de la méningite du quartier Lazaret, à Niamey.
Pour lui, le nombre limité de cas est une tendance vers la fin de l'épidémie à Niamey.
Lundi, au cours d'une visite sur le site de Lazaret, Mano Aghali avait déjà fait le constat que huit cas seulement étaient en cours de traitement sur ce site alors que le deuxième site du même genre a du être fermé, faute de malades.
A la date du 31 mai déjà, un dernier bilan de l'épidémie de méningite qui sévit au Niger depuis le 25 mars 2015, faisait état d'un total de 8230 cas suspects dont 541 décès. Une épidémie qui, selon les experts du ministère de la Santé, est causée essentiellement par les souches à
méningocoques W 135 et C, qui étaient jadis connues comme non épidémiologiques.
Niamey étant la région la plus touchée, le premier site de traitement de la méningite de Lazaret était vite débordé par l'afflux massif de malades, amenant les autorités à travailler à son extension et à la création d'un autre site.
Face aux difficultés rencontrées dans la gestion de cette épidémie qui a surpris le Niger et la communauté internationale, lors de l'Assemblée mondiale de la santé qui s'est tenue du 18 au 26 mai 2015, à Genève, en Suisse, un certain nombre de recommandations ont été formulées eu égard aux
leçons apprises du cas du Niger.
Entre autres recommandations, il a été décidé de rendre disponibles pour les prochaines saisons épidémiques, les vaccins tétravalents mais surtout prendre des dispositions pour la maîtrise des prix de ces vaccins qui restent à l'heure actuelle inaccessibles pour certains pays dont le Niger.