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Message du Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses, à l’occasion de la Journée africaine des frontières : « il s’agit de poser la délimitation et la démarcation des frontières
Publié le lundi 8 juin 2015   |  ONEP


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© Autre presse par dr
Le ministre Hassoumi Massoudou


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Instituée par la 15ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat de l'Union Africaine (UA), fin juillet 2010, la journée africaine des frontières est célébrée le 7 juin. A l'occasion de cette journée que le Niger célèbre à l'instar des autres pays membres de l'UA, le ministre de l'Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses, M Hassoumi Massoudou, a prononcé un message sur les enjeux autour des frontières et les actions entreprises pour leur gestions dans l'intérêt des populations vivant le long des frontières communes avec les pays voisins.
Le message prononcé par le ministre de l'Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses, a été l'occasion pour lui de citer ce qu'il a désigné d'action phare entreprise par le Niger dans le cadre de la gestion des frontières. Il s'agit, du processus enclenché au lendemain de l'accession du pays à l'indépendance en vue de la délimitation et de la démarcation de toutes ses frontières. «En effet, le Niger a mis sur pied dès 1975 une commission nationale des frontières chargée d'inventorier, d'étudier et d'analyser tous les documents relatifs aux frontières de la République du Niger en vue de leur délimitation et de leur abornement», a relevé M Hassoumi Massoudou.

Beaucoup a été fait dans ce sens, et le Niger a entrepris de résoudre pacifiquement les différends frontaliers qui l'ont opposé à certains de ces voisins, a-t-il noté. Entre autres différends frontaliers sur lesquels le Niger est arrivé à un dénouement pacifique, le ministre a rappelé ceux avec le Bénin et le Burkina Faso qui ont été portés devant la Cour Internationale de Justice de La Haye et qui y ont été réglés. «L'Union Africaine, a dès sa naissance, consacré l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation comme principe sacro-saint et leur délimitation et démarcation un objectif prioritaire. Cependant, cette délimitation et démarcation ne signifie en rien une volonté de repli de chacun des pays du continent à l'intérieur de son propre territoire. Au contraire, il s'agit de poser la délimitation et la démarcation des frontières comme vecteur d'une coopération transfrontalière entre Etats, gage de réussite de l'intégration tant politique qu'économique du continent », a souligné M Hassoumi Massoudou.
Dans ce sens, le ministre l'Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses a rappelé que le Niger a été l'un des premiers pays à adopter et à ratifier la convention de l'Union africaine sur la coopération transfrontalière, dite convention de Niamey. Les objectifs de cette convention visent à faciliter la promotion de la coopération transfrontalière aux niveaux local, sous régional, et régional ; de saisir les opportunités qui naissent du partage des frontières communes et relever les défis y afférents ; de faciliter la délimitation, la démarcation et la réaffirmation des frontières inter-Etats, de faciliter le règlement pacifique des différends frontaliers ; d'assurer une gestion intégrée, efficiente et efficace des frontières ; de transformer les zones frontalières en éléments catalyseurs de la croissance, ainsi que l'intégration du continent ; et de promouvoir la paix et la stabilité à travers la prévention des conflits, l'intégration du continent et l'approfondissement de son unité.
Pour atteindre ces objectifs,
l'Union Africaine a mis en place une plateforme de coordination et de communication pour le programme Frontière dénommé «Unité du programme frontière de l'Union Africaine ». C'est dans le cadre de ce programme et pour marquer son intérêt à la gestion des frontières que le Niger a abrité la troisième conférence des ministres africains chargés des questions de frontière en mai 2012, et participé à plusieurs ateliers régionaux d'échanges d'expériences, a indiqué M Hassoumi Massoudou. Aussi, le contexte Ouest-Africain caractérisé par des menaces sécuritaires de toutes sortes, alors que la région n'a pas encore vaincu ses faiblesses structurelles dont la fragilité de certains processus démocratiques, la délimitation et la démarcation inachevée de frontière, la faiblesse de coopération entre les Etats imposent selon M Hassoumi Massoudou «une gestion coordonnée des frontières communes même au prix de l'abandon d'une partie des souverainetés nationales».
En ce qui concerne le Niger, «le programme de renaissance réserve une place de choix à l'établissement des relations privilégiées avec les pays voisins et au renforcement de la coopération avec les pays amis et ce, conformément, à l'article 172 de notre loi fondamentale», a souligné le ministre de l'Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses. «Unir et intégrer l'Afrique grâce à des frontières paisibles, ouvertes et prospères, tel est le défi auquel nous engage le programme frontière de l'Union Africaine, à travers le dépassement de la frontière et sa promotion en passerelle d'intégration, entre les peuples», a relevé M Hassoumi Massoudou.
Le lancement officiel des travaux de bornage de la frontière nigéro-burkinabè le 30 avril dernier, participe de cet esprit, et, «le Niger poursuivra ses efforts de gestion pacifique de ses espaces frontaliers et sensibilisation des différents acteurs concernés afin de faire des zones frontalières un creuset de convivialité et de prospérité pour les peuples liés par la culture, l'histoire, et la géographie», a assuré M Hassoumi Massoudou.

Souley Moutari(onep)

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