Finalement, le secrétaire général du gouvernement, « le grand connaisseur » de la renaissance est arrivé à faire éjecter Gilles Baillet de l’équipe gouvernementale. En effet, depuis 2013, il s’est installé une divergence de point de vue sur la gouvernance entre les deux h ommes.
Plusieurs raisons sont au centre de ce que d’aucuns qualifient de conflit de positionnement politique entre les deux thuriféraires de la renaissance. On peut citer entre autres raisons , l’affaire de la démonétisation avec plus d’un milliard de francs CFA à rembourser à un certain Elhadj Sani qui était soutenu dans son dossier controversé émaillé de procès par Gandou Zakara. Un dossier qui avait rencontré le refus catégorique du ministre des finances de vider les caisses de l’Etat au profit d’un opérateur économique et de certains intérêts particularistes. Le dossier des opérateurs de téléphonies mobiles avec des milliards qui traînent. Il s’agit d’une affaire de plusieurs milliards que doivent ces sociétés à l’Etat du Niger. Une affaire qui a été prise en charge par le contentieux de l’Etat et qui a provoqué un véritable tohu-bohu avec des correspondances qui mettent à nu la divergence existant entre les deux personnalités guristes. L’affaire des crédits octroyés entre 2011 et 2013 aux femmes du Kourfey par la BAGRI dont le sieur Gandou serait l’initiateur et qui avait défrayé la chronique. Enfin ; cette dernière et sale affaire de mise en banque route de certaines institutions de micro finances. Par rapport à cette affaire, plus de 128 institutions auraient été fermées sans motifs valables. Une situation qui a crée un véritable déséquilibre économique et un réel chômage des jeunes du secteur. D’ailleurs aux dires de certains, les institutions de micro finances de notre pays se trouvent aujourd’hui dans une situation très critique faute de financement extérieur et de l’amateurisme des responsables de l’agence de régulation. Une situation qu’ignore certainement le président de la République qui se dit soucieux du développement du pays au vu de l’extrême pauvreté que vivent au quotidien les femmes rurales. Cette dramatique situation consécutive aux comportements de certains Nigériens dont la secrétaire exécutive de l’agence de régulation doit interpeller les uns et les autres dont le président de la République en premier chef au plus de responsabilité. En tout cas, il est urgent de mettre fin à la dérive totalitaire de cette dame et à sa mauvaise gouvernance de ces institutions combien nécessaire pour le combat contre la pauvreté. La décision de fermeture de micro finance est un acte gravissime qui annihile tout processus de développement dans un pays aussi pauvre comme le nôtre. Vivement donc que des mesures soient prises et que les autorités puissent sévir pour sauver ce secteur vital qui est celui de la micro finance.
Norbert