Pendant que certains sont mis en retraite d’office, d’autres, même après leur retraite continuent de jouir des avantages et privilèges qu’un fonctionnaire normal n’en aurait eu. Cette assertion illustre le cas de la dame, la Secrétaire exécutive de la Commission de régulation du secteur de la micro finance.
Elle se permet licitement de supprimer des emplois comme bon lui semble alors qu’ellemême est admise à faire valoir ses droits à la retraite depuis plus de deux ans. Précisément c’est arrêté n°00000010 du 11 décembre 2013 qui, en son article premier, annonce que cette dame a été mise en retraite pour limite d’âge à compter 7 juin 2010. Mais elle est là, sur le terrain et se targue même de braver certains interdits sans qu’elle ne soit sanctionnée.
‘’ En deux ans seulement, environ 128 institutions de micro finance ont été fermées et en moyenne, chacune d’entre elles emploie au moins dix personnes ce qui fait un nombre de près de 1300 chômeurs versés sur le marché de l’emploi malgré la morosité économique’’. Et dire enfin que dans ce pays les citoyens sont égaux en droits et en devoirs comme le stipule notre loi fondamentale.
Pendant que des jeunes compétences bourrées de diplômes et d’expérience sont à la quête d’un gagne-pain, certaines vieillardes se la coulent douce, sur bonus, sur un train de vie sans égard sur les impôts des contribuables. Au Niger, le ridicule ne tue pas !