Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Assemblée nationale Daouda Marthé : flagrant délit de détournement de 217.500.000 FCFA ?
Publié le samedi 20 juin 2015   |  Le Courrier


Niger
© AFP par BOUREIMA HAMA
Niger : vote pour le déploiement de troupes contre Boko Haram
Lundi 9 février 2015. Niger. L`Assemblée nationale nigérienne a approuvé lundi le déploiement de troupes pour combattre Boko Haram au Nigeria.


 Vos outils




On ne le dira jamais assez, et tous les Nigériens l’ont désormais compris, le point commun des guristes, c’est l’argent, l’argent, encore l’argent. Surtout celui illégalement acquis, aux crochets de l’Etat. Leurs convictions, s’ils en ont, se limitent au pouvoir, surtout au pouvoir de l’argent et aux avantages qu’il procure.
Avec un goût prononcé pour l’argent qui les fait entrer en transe et braver tous les dangers, y compris la violation flagrante des lois et règlements de la République. Les quatre ans de Mahamadou Issoufou montrent à suffisance que les guristes se révèlent des hommes non pas de convictions, mais d’argent. En témoignent les scabreux dossiers politico-financiers d’Eximbank, du prêt congolais, de l’avion présidentiel «second hand».
Et quand ils s’agitent, soyez sûrs, c’est qu’il y a beaucoup d’argent en vue. Uniquement dans le sens de leurs intérêts personnels ou claniques mesquins. L’intérêt général, aucun guriste, du sommet à la base, n’y croit. En ce moment, ils sont prêts à vous aligner toutes les bribes de lecture de la littérature socialiste et marxiste léniniste, mettant en avant les intérêts sacro-saints d’un peuple qu’ils méprisent, à l’instar de leur idole, Staline, dont ils sont les profonds admirateurs. «Quand Issoufou trouve de l’argent, il partage avec nous», a dit en substance celui qui était le porte-parole des partis membres de la MRN au congrès du PNDS, celui là même qui s’évertue, comme le faisait Jean Marie Le Pen il ya quelques années, à défendre bec et ongles sa fille, membre du gouvernement. C’est le cas du tout nouveau Dr Mamadou Marthé, le seul député PNDS au titre de Diffa, qui a été hissé par les barons du parti dit rose, on ne sait par quelle osmose, Premiervice président de l’auguste institution législative : l’Assemblée nationale.
L’acte posé par Marthé s’apparente tout simplement à du vol, parce qu’il a pris de l’argent qui ne lui ne lui revient pas, des fonds destinés au président de l’Assemblée nationale qui, en plus d’être élu, prête serment. On le voit encore s’agiter, rappeler gauchement des articles de la Constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, sans lien avec le débat du jour et auxquels il ne croit d’ailleurs pas, dans le cadre de la lutte irrationnelle du pouvoir de Mahamadou Issoufou contre celui qui l’a fait président de la République. Si tous savent que c’est la mission à lui confiée, peu d’entre nous savaient qu’il avait un oeil concupiscent sur les fonds politiques du président de l’Assemblée nationale. C’est ainsi que ce monsieur, aussitôt après le départ de Hama Amadou, s’est rué sur les fonds spéciaux du président de l’Assemblée nationale. De la sorte, il s’est tapé tranquillement, avec la complicité du premier questeur de l’Assemblée nationale, sans état d’âme (Ben Omar le petit menteur comme dirait l’autre n’est pas le seul, c’est le cas de tous les guristes), les fonds spéciaux des troisième et quatrième trimestres 2014, qui s’établissent à un montant de 217.500.000 (deux cent dix sept millions cinq cents mille) FCFA, soit 108.750.000 par trimestre. Les deux ordres de virement ont, en tout cas, été faits à son nom. Pire qu’un vol, c’est un détournement de biens publics, un crime. Cet acte amène à nous interroger sur la qualité des hommes et des femmes que nous devons envoyer à l’hémicycle. Voilà comment les deniers publics sont traités, disons maltraités par le guristes. Ainsi est fait le quotidien au Niger, depuis l’accession de Mahamadou Issoufou au pouvoir en 2011. Il a su habilement installer le régime le plus corrompu que le Niger n’a jamais connu. Daouda Marthé peut courir et continuer à narguer le peuple nigérien, mais lui-même sait qu’il ne restera pas impuni. Quelqu’un qui soustrait frauduleusement les biens d’autrui, pire, les biens de toute la société, finira par payer et rendre compte aux Nigériens.
Tout ou tard, lui et ses complices paieront. Car manifestement, aujourd’hui, la lutte contre l’assainissement prônée par les camarades marxiste léninistes a montré ses limites, tandis que monsieur le Procureur a cessé de s’autosaisir. Lui qui aimait tant s’autosaisir.

BISSO

 Commentaires