Si Bazoum Mohamed est le fer de lance d’une hypothétique réélection de Zaki, alors cet objectif ne sera jamais atteint par les guristes. Car Bazoum ne parle qu’un seul langage, celui de la diatribe grossière voire insultante. Déboussolé, l’invective est le seul argument qui reste au clan de Charlie.
Le cauchemar d’avril 2016
Avril 2016 est une date cauchemardesque pour les guristes, car le peuple les délogera à coup sûr du pouvoir. Et ce sera, plaise à Dieu, la fin de la plus grande arnaque politique que le Niger ait connue. A l’approche de cette date fatidique, l’inquiétude gagne les rangs des zélateurs d’Issoufou Mahamadou. D’où ces sorties vaseuses de Bazoum Mohamed pour tenter de duper les rares Nigériens encore acquis à leur mesquine cause. Désormais confiné dans les couloirs de la présidence, Bazoum est un homme aux abois, car sa mission de faire triompher son patron en 2016 est tout bonnement impossible. N’ayant plus la force des arguments (dont il se targuait), Bazoum développe ces derniers temps un odieux discours teinté de calomnies et d’insultes. C’est ainsi que dans une de ses démentielles diatribes, il taxa l’opposition politique d’être de connivence avec la secte Boko Haram. Pire, il essaya cyniquement de monter les chrétiens contre les leaders de l’opposition. Le seul homme politique qui trouve grâce aux yeux de Bazoum, c’est son mentor Issoufou. Il n’hésite pas à encenser Zaki, allant jusqu’à vanter son « courage ». Peut-on parler du courage d’un homme qui écarte de manière déloyale ses potentiels adversaires ? Doit-on évoquer le courage d’un homme qui sournoisement inféode les institutions de la République ? Au delà de son machiavélisme inné, Bazoum est un homme rongé par toutes les tares imaginables. Sinon comment comprendre son excessif penchant pour l’infamie ? Les injures et l’affront ne sont pas des armes pour gagner des élections quelles qu’elles soient. Chaque jour, le peuple découvre davantage les pots aux roses des guristes. Les révélations de Stéphane Lhomme de l’Observatoire du nucléaire, ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des scandales imputables au Guri et à son chef Issoufou Mahamadou. Pour autant, rien ne justifie les pitoyables shows médiatiques auxquels se livre Bazoum. Ses vociférations diaboliques traduisent en réalité son total manque d’assurance quant à la reconduction de son chef en 2016. C’est une évidence, Bazoum conduira inexorableinexorablement les siens vers un échec retentissant.
Le dilemme des élections générales
L’histoire rattrapera les guristes, et ils auront à rendre compte aux Nigériens de leurs nombreuses fortraitures. Pour l’instant, ils doivent résoudre le dilemme des élections générales. N’en déplaise à Bazoum, en récusant la Cour constitutionnelle l’ARDR est dans son droit. En effet, l’opposition a vu venir la mascarade, et elle a pris les devants en déniant cette institution acquise aux idées du Guri. En guise de réponse, Bazoum, n’a pas trouvé mieux que de dire : « Et bien, je leur demande de ne plus la reconnaître ! Ils veulent que nous violions la Constitution pour la changer ? ». C’est le comble du ridicule pour des gens qui ont tant de fois violé les lois de la République ! L’opposition demande juste que les règles du jeu soient assainies avant les élections générales. Visiblement cette posture de l’ARDR servira de brèche au Guri, qui rêve d’aller aux élections avec quelques candidats fantoches. En réalité, l’opposition n’a jamais dit qu’elle boycottera les élections, puisqu’elle est sûre de les remporter si tant est que les joutes se passent en toute loyauté. C’est justement cela qui crée la hantise dans le camp des amis de Charlie, et Bazoum pense noyer l’ardeur de l’opposition dans ses torrents d’injures. Et bien, monsieur le ministre d’Etat confiné à la présidence, sachez que la triche ne passera pas en 2016!
Alpha
