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Lancement du projet de l’autonomisation de la femme rurale par l’ONG BFR (Bien être de la Femme Rurale) à Waylabon/Ayorou : 80 femmes du village soutenues dans des activités génératrices de revenus
Publié le jeudi 25 juin 2015   |  ONEP


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© Autre presse par DR
Lancement du projet de l`autonomisation de la femme rurale par l`ONG BFR (Bien être de la Femme Rurale) à Waylabon/Ayorou : 80 femmes du village soutenues dans des activités génératrices de revenus


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L'ONG BFR (Bien être de la Femme Rurale) a procédé, le 1er juin dernier dans le village de Waylabon dans la commune rurale d'Ayorou au lancement des activités de son projet d'autonomisation de la femme rurale. Ce projet consiste à accompagner les femmes rurales en générale et celles du village de waylabon en particulier. 80 femmes dudit village toutes des retournés du Mali suite à l'insécurité dans le nord de ce pays seront formées à la fabrication, la commercialisation du savon liquide et du couscous de haricot. C'est le préfet du département d'Ayorou qui a présidé la cérémonie du lancement en présence du maire de la commune, de l'ambassadeur des Etats-Unis au Niger et de plusieurs invités.
Après avoir remercié l'ambassade des Etats-Unis au Niger pour son soutien à la promotion de la femme nigérienne, la coordinatrice de l'ONG BFR, Mme Alhassane Nafissatou a indiqué que, les femmes au-delà de la justification numérique, constituent des acteurs du développement et contribuent à travers les multiples activités qu'elles exercent au produit intérieur brut (PIB) de notre pays. Selon elle, les femmes contribuent également à la réalisation de la sécurité et l'autosuffisance alimentaire. Revenant sur les conditions de vie de la femme en général, Mme Alhassane Nafissatou, a indiqué que la femme rurale travaille pendant 16 à 18 heures par jour. Cependant, «force est de constater que ce travail n'est pas valorisé. D'où la pertinence du débat actuel sur la situation de la femme au Niger, qui doit déboucher sur la reconnaissance et la valorisation des activités des femmes et leur prise en compte dans l'économie nationale», a-t-elle déclaré.

La coordonnatrice de l'ONG BER a en outre souligné que, ces dernières années, les femmes sont confrontées à des difficultés dues à l'insécurité et aux guerres qui endeuillent plusieurs pays africains. En période de guerre, les femmes souffrent plus à cause des pertes des maris. Elles sont accablées par les charges familiales qui reposent désormais sur elles. C'est pour ces raisons que Mme Alhassane Nafissatou a dit que son organisation a pensé aux braves femmes du village de Waylabon dans le département d'Ayorou afin de les accompagner dans leur lutte quotidienne mais surtout d'améliorer leur situation économique. Pour atteindre cet idéal, «notre ONG compte organiser ces femmes en groupements en vue de les aider à réaliser des activités génératrices de revenues AGR, de renforcer leurs capacités de production agricole par des formations et la vente des produits, afin qu'elles puissent bien gérer les revenus issus de leurs activités », a-t-elle expliqué.
Pour l'ambassadeur des Etats Unis au Niger, ce projet est d'un apport significatif aux bénéficiaires, car il offrira un cadre aux femmes retournées de Waylabon. Il leur permet de produire du Béroua (farine produite à base du haricot) et de fabriquer du savon liquide. Pour Mme Eunice Reddick, ces genres d'activités sont à encourager car elles interpellent tout le monde sur l'importance du rôle que la femme joue dans le développement social. La diplomate américaine a exhorté les femmes à prendre soin des équipements qui leur ont été alloués afin que la communauté entière en bénéficie. «Ce projet fera de vous des femmes financièrement indépendantes qui contribueront au développement de leur pays », a conclu l'ambassadeur Eunice Reddick.
Il faut enfin souligner qu'après le lancement, une visite guidée a été organisée afin de permettre aux invités de découvrir les équipements mis à la disposition des femmes de Waylabon et les produits fabriqués par les bénéficiaires. Aussi, une démonstration a été faite par les femmes sur la fabrication du savon liquide et le couscous de haricot.

Seini Seydou Zakaria(onep)

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