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Atelier de lancement du Projet d’Appui à une Education de Quantité : Vers l’amélioration de la qualité de l’enseignement du cycle de bases 1 et 2
Publié le vendredi 26 juin 2015   |  ONEP


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© Autre presse par dr
Atelier de lancement du Projet d`Appui à une Education de Quantité : Vers l`amélioration de la qualité de l`enseignement du cycle de bases 1 et 2


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Le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a présidé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, le lancement du Projet d'Appui à une Education de Quantité (PAEQ). Cette cérémonie de lancement du projet de quatre ans qui regroupe le cycle de l'enseignement de bases 1 et 2 a été marquée par la présence des membres du Gouvernement, des cadres du Ministère des Enseignements Secondaires et de celui de l'Enseignement Primaire de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, du représentant résident par intérim de la Banque Mondiale au Niger, M. Djibrilla Karamoko, des Partenaires Techniques et Financiers du secteur éducatif, et de plusieurs invités.
En ouvrant cette rencontre d'une journée, le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a rappelé que le Programme Sectoriel de l'Education et de la Formation élaboré par le Gouvernement et ses partenaires a démarré en 2014 pour une durée de 10 ans. Il a pour objectifs, entre autres, d'améliorer l'atteinte de l'éducation pour tous, d'améliorer la qualité du système et de développer les secteurs de l'éducation et de la formation. Le PAEQ participe au financement du Programme Sectoriel sous la forme d'un Fonds Commun qui est financé actuellement à hauteur de 84,2 millions de dollars américains par le Partenariat Mondial de l'Education (PME), supervisé par la Banque Mondiale, et à 15,8 millions de dollars par l'Agence Française de Développement (AFD). Ce qui fait un total de 100 millions de dollars. A cela pourraient s'ajouter bientôt d'autres financements annoncés dont le plus imminent est la contribution de la Coopération Suisse.

Selon le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, ce projet s'articule autour de plusieurs composantes dont entre autres l'élargissement de l'accès à l'éducation équitable, à la scolarisation et au maintien des élèves à l'école ; l'amélioration de la qualité des enseignements et de l'apprentissage ; le renforcement des capacités; la construction des classes et des latrines scolaires; la formation continue des enseignants; la construction des infrastructures au niveau des Ecoles Normales d'Instituteurs.
Le ministre d'Etat a estimé que la réussite de ce projet dépend de l'engagement et de la responsabilisation des directeurs techniques centraux des deux ministères concernés, de l'efficacité et la cohérence du financement acquis, de l'apport des acteurs locaux, c'est-à-dire les collectivités territoriales, dans la perspective de transfert de compétences dans le domaine de l'éducation.
Auparavant, le représentant résident par intérim de la Banque Mondiale au Niger, M. Djibrilla Karamoko, a relevé que les défis sont énormes et persistants pour améliorer la qualité de l'éducation au Niger. '' Nous savons que les causes de l'insuffisance de la qualité de l'enseignement sont multiples. Pour ne citer que quelques unes, retenons le faible accès au matériel d'apprentissage et aux manuels scolaires adaptés ; l'inégale répartition des enseignants entre les écoles, particulièrement dans la comparaison entre centres urbains et zones rurales; l'insuffisance du temps d'enseignement/apprentissage ; la faible qualification des enseignants qui utilisent des méthodes d'enseignement peu performantes. A cela s'ajoutent des modes de gestion scolaire qui ne laissent que très peu d'espace aux communautés et aux parents d'élèves'', a-t-il dit.
Il a ajouté que face à cette problématique complexe d'améliorer les performances scolaires des élèves, il y a des raisons d'espérer. ''Sur chacun des facteurs cités comme entraves à l'apprentissage des élèves, le PAEQ propose des réponses tirées de pratiques éprouvées au Niger ou dans d'autres pays d'Afrique et hors du continent'', a-t-il dit.
Il a rappelé que le Fonds Commun actuel ne couvre pas tous les secteurs du PSEF. Pour lever cette restriction à la demande du Gouvernement, l'ensemble des partenaires ont convenu d'examiner les possibilités de mettre en place, dans les meilleurs délais, un Fonds Commun aux dimensions du Programme sectoriel.
''Nous sommes convaincus que le développement cohérent du secteur de l'éducation dans son ensemble, allant du préscolaire à l'enseignement supérieur, n'est pas une option, mais une nécessité. C'est à ce prix que l'on peut bâtir un système d'éducation-formation de qualité capable de répondre, par le développement d'une main-d'œuvre qualifiée, au besoin de diversification de l'économie nigérienne affiché dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES)'', a-t-il conclu.
Dans son mot de bienvenue, le gouverneur de la Région de Niamey, M. Hamidou Garba, a salué les deux parties, à savoir le Gouvernement et les PTF, pour cette initiative, avant de souhaiter plein succès à ce projet.
Mamane Abdoulaye(onep)

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