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Affaire MNSD Nassara Fort du soutien du président Issoufou, Albadé et ses amis reviennent à la charge
Publié le vendredi 3 juillet 2015   |  Le Monde d’Aujourd’hui


M.
© Autre presse par DR
M. Abouba Albadé,président du parti MNSD Nassara


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Le 15 avril 2015, par jugement n°269, le TGIHC/NY débouta Albadé et autres. Par le jugement, il interdisait à Albadé et ses amis de parler au nom du MNSD Nassara. Car le jugement rendu était assorti d’exécution.


Mais voilà que le 22 juin 2015, l’aile Albadé assigne le MNSD en appel. Le débat au fond de cet appel est prévu pour le 7 septembre 2015. En même temps, Albadé et ses amis assignèrent une deuxième fois et ce le même jour c’est-à-dire le 22 juin, le MNSD pour un référé aux fins d’une suspension de l’exécution provisoire pour le 24 juin 2015. Le 24 juin donc, la composition collégiale de la Cour d’appel c’està- dire la cour et ses trois membres a ouvert le débat sur l’opportunité et la date de renvoi. Et après le débat contradictoire des deux parties, la Cour d’appel de Niamey a décidé de renvoi de plaidoyer en référé pour le 22 juillet 2015.

Mais coup de théâtre. Le 25 juin 2015, c’est-à-dire quatre jours après, Albadé et autres introduisent une nouvelle requête abréviative de délai. C’est-à-dire ils demandent de revenir sur sa décision et ramener la date du référé du 22 juillet au 1er juillet.

Naturellement les avocats de Seini Oumarou contre attaquent. Et dans une requête de rétractation de l’ordonnance n°26/P/CAN du 25 juin 2015 ils firent comprendre à la cour qu’aucune raison valable ne justifie l’abréviation du délai du référé. Et contrairement à ce qui s’est passé le 24 juin 2015 où c’est de manière collégiale et débat contradictoire que la cour a décidé du report du référé, cette fois-ci c’est le président de la cour lui seul qui décida de ramener le délai du 22 juillet au 1er juillet 2015 pour faire le débat sur le référé. Quelles sont les raisons qui ont amené le président de la cour à ramener ce délai au 1er juillet ?

Dans son ordonnance du maintien de la date du 1er juillet, il parle d’urgence, mais s’agit-il du même président qui a rendu la décision du report du 1er juillet ou c’est un nouveau ?

Quels sont les faits nouveaux en sa possession aujourd’hui et qu’il ne possédait pas le 24 juin passé lorsqu’il a pris sa décision ?

Pourquoi n’y a-t-il pas eu des débats entre les parties avant qu’il ne puisse prendre la décision de ramener le débat pour le 1er au lieu du 22 juillet ?

Autant de questions qui sèment le trouble dans la conscience collective du citoyen lambda. Mais une chose est sûre : l’affaire MNSD Nassara est une affaire dont les tenants et les aboutissants sont entre les mains du président de la république. En effet selon certaines sources, dès le 19 avril 2015, c’est-àdire quatre jours après le verdict du Tribunal de Grande Instance qui débouta les Albadé, ces derniers auraient été reçus par le président de la république qui leur assura de son soutien.


Tout ce va et vient rentre-t-il dans cette logique ? Nous osons espérer que non sinon ce serait un précédent dangereux pour la crédibilité et l’honneur de notre justice. Mais nous ne doutons pas de l’impartialité et l’équité de nos magistrats et que sûrement le droit, uniquement le droit sera dit dans l’intérêt de tous et de chacun car l’injustice est un facteur dangereux dans un Etat de droit


Adam

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