Les propos «outrageants » contre la presse nigérienne tenus par le président de l’Assemblée nationale Amadou, la semaine dernière, lors de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire au titre de l’année 2013, continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive.
Dans une déclaration rendue publique le dimanche 10 mars 2013, le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la communication (SYNATIC) a dit relever à ces travers ces propos une « haine viscérale », avant d’indiquer ces attaques « sont dignes d’un nostalgique du régime d’exception, témoignant que l’homme prédateur de la liberté de la presse n’a pas changé ».
Le SYNATIC condamne ces propos qu’ils qualifient d’ «absurdes» avant de rappeler «au président Hama Amadou que la liberté de la presse » est irréversible et s’imposera avec force aux nostalgiques de la pensée unique. Cette structure a mis en garde contre toute forme de menace, à l’égard les hommes des médias nigériens dans l’exercice de leur noble fonction.
Par ailleurs le SYNATIC a appelé tous les hommes des médias à la «vigilance» et à la mobilisation générale contre toute «manœuvre politicienne» visant à remettre en cause les acquis obtenus de haute lutte et s’est dit prêt à mener une lutte sans merci contre les «ennemis de la liberté de la presse» d’où qu’ils viennent et comptent saisir les tribunaux, pour menace à l’avenir contre les professionnels des médias.
Notons que Hama Amadou s’en était violemment pris à la presse devant un parterre des diplomates, des parlementaires d’autres pays et d'éminentes personnalités qu’il a invitées à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2013. Cette attitude est jugée par l’opinion publique comme un manque de bienséance vis-à-vis de tout ce beau monde réuni dans une institution qui est sensée incarner l’unité nationale et la paix.
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