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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Reunion du Comité de pilotage du projet du barrage de Kandadji : Discussions autour du plan d’actions des programmes du redémarrage du projet
Publié le mercredi 8 juillet 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, ministre du Plan, de l`Aménagement du Territoire et du Développement M. Amadou Boubacar Cissé


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Sous la présidence du ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, les membres du comité de pilotage chargé de la gestion du barrage de Kandadji se sont retrouvés, hier matin, dans la salle de réunion du ministère du Plan. Composé de onze (11) membres du Gouvernement, de l'ensemble des partenaires techniques et financiers et du gouverneur de la Région de Tillabéri, le comité a débattu sur un certain nombre de préoccupations relatives à la construction physique du barrage de Kandadji, la réinstallation des populations et la mise en place d'un dispositif institutionnel qui aura une grande autonomie à exécuter à bien les programmes de ce projet.
A l'issue ce cette réunion, le ministre d'Etat en charge du Plan M. Amadou Boubacar Cissé a expliqué que la rencontre a permis d'écouter l'ensemble des partenaires qui sont à Niamey dans le cadre d'une mission conjointe pour la mise en œuvre des questions de fonds qui ont été discutés en Avril dernier lors des Assemblées Annuelles de la Banque Mondiale. Selon lui, ces questions, ont trait essentiellement aux conditions pouvant accélérer le projet. Pour cela, les membres du comité ont abordé trois grandes rubriques à savoir les conditions de mise en œuvre du barrage physique notamment le choix de la maîtrise d'œuvre, le choix des entreprises... «Nous avons déjà choisi le consultant qui est chargé de la maitrise d'œuvre de ce projet. Le consultant est actuellement en train de revoir le dossier technique pour le renforcer. En ce qui concerne les entreprises, nous avons fait des requalifications et nous avons une liste d'entreprises qui sont susceptibles de faire une offre dès que le dossier d'appel d'offre sera revu par le consultant» a précisé Amadou Boubacar Cissé.

Le deuxième point abordé par les membres du comité concerne la question de la reinstallation des populations. Selon le ministre d'Etat en charge du Plan, la première phase a concerné 5000 personnes déplacées, et pour la deuxième phase, il y'a une prévision de 4000 personnes, et celle-ci constitue un dossier très important qui a été l'objet d'une longue discussion. «Nous avons à la fois discuté de la méthode à suivre et de la prise en charge des déplacés. Cette partie de la réinstallation était traditionnellement sous la charge du trésor national. Nous avons plaidé auprès des bailleurs de fonds qu'il n'était plus possible pour nous de prendre en charge une opération de telle envergure. Elle concerne 40000 personnes et s'élève à plus de 50 milliards de FCFA» a confié le ministre Amadou Boubacar Cissé. D'après lui, ils se sont mis d'accord pour que les bailleurs de fonds prennent en charge cette question de déplacement des populations. «Les partenaires vont effectivement le faire et nous leur avons demandé les modalités pratiques par lesquelles ce déplacement doit être fait», a-t-il indiqué.
La troisième et dernière rubrique discutée au cours de cette rencontre est la mutation institutionnelle du Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du Niger. Pour le ministre Amadou Boubacar Cissé, ils ont d'un commun accord convenu que le HCAVN dans sa forme actuelle n'est plus l'instrument adapté pour construire le barrage dans des meilleures conditions. Il y'a une évolution institutionnelle qui s'impose et cette évolution institutionnelle doit permettre de faire en sorte que la nouvelle structure puisse avoir une grande autonomie dans l'exécution des programmes, dans le choix des cadres qui peuvent étoffer cette structure. Les membres du comité ont retenu qu'il est temps d'avoir un chronogramme précis avec des dates butoirs précises pour la réalisation d'un certain nombre d'opérations.
Le Haut Commissaire à l'Aménagement de la Vallée du Niger, Amadou Harouna a également abondé dans le même sens. Evoquant les défis en ce qui concerne la réalisation de ce projet, il a parlé de l'incapacité du Haut commissariat dans sa forme actuelle à relever ces défis. Selon lui, il faut revoir la structure qu'il dirige. Pour lui, ce défi est si important, qu'il faut l'appui nécessaire de tous les acteurs. Néanmoins, il fonde espoir que ce projet va bien redémarrer. «Nous sommes en train de travailler, nous n'avons pas droit à l'erreur, pour la réinstallation des populations nous sommes déjà dans le processus, il y'a un engagement fort de toutes les parties et cela nous réconforte» a-t-il dit en substance.
Les partenaires techniques et financiers ont pour leur part réaffirmé leur volonté d'accompagner le Niger dans la mise en œuvre de ce projet. Pour le chef de Division de la BAD, M. Keita Dougou, cette rencontre lui a donné l'opportunité de réaffirmer l'engagement des bailleurs de fonds à réaliser ce grand projet pour le Niger. «Le Niger est un pays avec des ressources limitées, cela fait que nous faisons tout pour mobiliser des fonds assez concessionnels en vue d'apporter le maximum de ce financement. Traditionnellement nous apportons jusqu'à 90% de financement dans un tel programme» a-t- il affirmé.


Aissa. A. Alfary (onep)

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