Lancement des activités de fixation de dunes à N’Gourtouwa dans la Commune de Chétimari : Fixation de dunes au bord de la Komadougou-yobé #aNiamey

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Lancement des activités de fixation de dunes à N’Gourtouwa dans la Commune de Chétimari : Fixation de dunes au bord de la Komadougou-yobé

Publié le vendredi 10 juillet 2015 | Le Sahel

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Lancement des activités de fixation de dunes à N`Gourtouwa dans la Commune de Chétimari : Fixation de dunes au bord de la Komadougou-yobé

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Le 2 juillet dernier, le Consortium d’ONG Locales pour la lutte contre l’Ensablement et la Gestion Durable des Terres, dénommé ’’LE COL-LCE/GDT/ONEE/ANP’’, a procédé à Sayam-Forage à la cérémonie de lancement et suivi technique des activités de fixation des dunes au titre de la commune rurale de Chétimari. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du préfet du département de Diffa, du chef de canton de Chétimari, du maire de la commune rurale de Chétimari, du directeur départemental de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable de Diffa , du directeur départemental du Plan, du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire de Diffa, et de nombreux invités.
Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le représentant du consortium d’ONG locales, M. Mahamadou Oumarou, a rappelé que cette activité de fixation des dunes a été entièrement financée par le Projet de Gestion des Risques, des Catastrophes et du Développement Durable (PGRC-DU) pour un montant de 97 millions 351 mille 570 francs CFA dont environ 52 millions de francs FCFA vont dans le cash transfert, soit 53% du montant global. Il a ajouté qu’il est prévu initialement de fixer 250 hectares de dunes pour protéger N’Gourtouwa, village situé au sud-ouest, à 30 km de Chétimari, au bord de la rivière Komadougou-Yobé.
Néanmoins, les prévisions en nombre d’hectares à fixer ont été faussées. ’’Seules 40 hectares ont été trouvés pour protéger l’unique mare menacée d’ensablement qui permet aux populations de mener des activités agricoles et piscicoles, principales sources de leurs revenus. Ainsi, il a fallu réorienter les activités sur deux sites se trouvant au Nord dans la même commune de Chétimari, dont le présent site de Sayam-forage sur 50 ha et celui de N’Gazourmadjé, sur 160 ha, afin de mener à bien cette opération’’, a indiqué M. Mahamadou Oumarou.

Il a ajouté que cette cérémonie devait se tenir en début du mois de mai 2015. Mais qu’elle ’’n’a été possible que maintenant, du fait de la recherche des sites complémentaires, que j’ai tantôt évoquée et qui nous a pris énormément de temps. Malgré cette situation, les travaux n’ont pas attendu et c’est pourquoi ils se déroulent normalement sur les trois sites, comme vous le constatez aujourd’hui sur celui de Sayam-Forage’’, a dit le représentant du consortium des ONG locales.
Le Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) a été initié par le Gouvernement de la République du Niger, avec l’appui financier de la Banque Mondiale et du Fonds pour l’Environnement Mondial, en réponse aux inondations de 2012 qui ont considérablement endommagé les infrastructures socio-économiques de base et les périmètres irrigués le long du fleuve Niger et de la Komadougou, et causé des dégâts importants (16.430 ménages sinistrés soit 547.521 personnes affectées dont 102 pertes en vies humaines, ainsi que des milliers d’hectares de terres de cultures).
L’objectif de développement du projet est d’améliorer la résilience du Niger grâce à un certain nombre d’interventions liées à la maitrise des inondations et au renforcement des capacités du Gouvernement à répondre rapidement et efficacement en situation de crise ou d’urgence éligible.

Oumarou Moussa (onep)

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