Le vendredi 3 juillet 2015, dans les environs de 22 heures, une dizaine de policiers du groupement de la police antiterroriste a fait une descente au quartier Koubya (SONUCI) où ils ont fait irruption dans la villa servant de bureau au fils de l’ancien président de l’Assemblée nationale, président du MODEN FA LUMANA AFRICA pour une perquisition.
Un important arsenal d’agents de police antiterroriste a été déployé au point de faire peur aux habitants du quartier qui ont pensé à une cache des éléments de Boko Haram retrouvée en plein cœur de la capitale.
Tôt le matin, le fils le propriétaire des bureaux Ismael Hama Amadou et son avocat en présence d’un huissier ont rejoint les policiers sur les lieux pour faire ensemble la perquisition. On ignore jusque-là les raisons de cette perquisition, ni par qui elle a été ordonnée. Mais une chose est sûre. Elle a accouché d’une souris.
Les policiers après avoir fouillé et refouillé les coins et recoins de la maison, n’ont rien trouvé en dehors de quelques caisses sur lesquelles ils ont jeté leur dévolu. Des caisses heureusement appartenant à l’ancien locataire de la maison un Européen qui a été obligé de revenir pour ouvrir ses caisses dans lesquelles ils n’ont trouvé que des habits usagers.
A travers ces énièmes agissements du pouvoir de Mahamadou Issoufou contre l’opposant politique Hama Amadou et sa famille, l’opinion publique se pose plusieurs questions. Pourquoi cet acharnement sur le fils de l’opposant politique Hama Amadou ou plus encore sur sa famille, surtout pour ce dernier acte de la police qui intervient plus précisément à seulement 10 jours du délibéré dans l’affaire dite de bébés importés ? Sont-ils en train de peaufiner une autre affaire sentant celle des bébés importés prendre de l’eau ?
Est-ce une occasion pour faire du dilatoire pour que les Nigériens oublient la question des fraudes à l’examen du Bac 2016 ?
Que comprendre alors de cet acharnement contre ce citoyen dont le seul tort est d’être le fils de Hama Amadou ?