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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Dans les coulisses de la Première édition de la foire de la volaille : Plusieurs acteurs de divers pays participent à l’évènement
Publié le jeudi 16 juillet 2015   |  Le Sahel


La
© Autre presse par DR
La volaille


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La Première édition de la foire de la volaille s'est tenue du 13 au 15 juillet à l'Académie des Arts Martiaux (ACAM) de Niamey avec pour thème ''Aviculture et résilience renforcées''. L'événement, le premier du genre a mobilisé des acteurs de divers horizons. Dans les coulisses, éleveurs, techniciens, vendeurs et acheteurs parlent chacun de ses préoccupations. Actualité oblige en cette veille de fête de Ramadan, les prix de la volaille pratiqués sur le marché occupent les discussions.


Il est de tradition qu'à l'occasion de la fête de Ramadan, la population préfère consommer la viande de la volaille. Comme par les années antérieures, la veille de cette période est synonyme de flambée de prix. Les acteurs de cette première édition de la foire de la volaille en parlent sans tabous. M. Hamidou Ali, est un vendeur de volaille venu de Ouallam pour participer à cette foire. Pour lui, c'est une opportunité que de participer à ce premier évènement. ''J'ai apporté une soixantaine de pintades et une quarantaine de poulets que j'ai entièrement vendu en une journée d'exposition'', dit-il. Il affirme avoir vendu les pintades à cinq mille deux cent cinquante (5.250) Francs CFA au lieu de sept mille (7.000) Francs CFA, pour cadrer avec l'esprit de la foire, qui est de vendre à bon prix. S'agissant des poulets, M. Hamidou Ali, dit les avoir cédé à trois (3.000) Francs CFA au lieu de quatre mille (4.000) Francs CFA sur le marché.
Cependant, certains clients soulignent que lors du marchandage des volailles, les vendeurs ne sont pas plus concurrentiels que sur les marchés habituels. Du coup, certains clients repartent bredouilles, tandis que d'autres ressortent de la foire surchargés par leurs emplettes. Pour sa part, le superviseur de la ferme avicole de Goudel, M. Souleymane Tahirou Ali, relève que son entreprise qui produit depuis 2007 des œufs, vend aujourd'hui le casier de trente (30) œufs selon le poids, entre mille huit cents (1.800) Franc CFA et trois mille cents (3.100) Francs CFA le casier.

Quant à Abdou Ganahi, ancien cadre du Ministère de l'Elevage à la retraite et éleveur de cailles, il explique avoir quarante-deux ans (42) ans d'expérience dans le domaine de l'élevage des volailles. Il s'est engagé dans cette activité grâce à un financement de l'Agence française de développement, pour un montant de dix millions cinq cents mille (10.500.000) Francs CFA. Et, il a installé sa ferme à la rive droite en 1994. Toutefois, M. Abdou Ganahi dit avoir suspendu l'élevage de volailles, pour se consacrer à celui de la caille, tout en supervisant plusieurs fermes de volailles à Niamey. «Aujourd'hui, ma couvée compte entre 300 et 500 sujets cailles. Je vends le couple à sept mille (7.000) Francs CFA et les œufs à cent (100) Francs CFA, l'unité. Je peux vous affirmer que sur les dix-sept millions de Nigériens, il n'y a pas un pour cent (1%) qui consomme actuellement la caille. Pourtant, il est reconnu que ces produits traitent beaucoup de maladies cardio-vasculaires, digestives, rénales, et du foie, etc.».


M. Abdou Ganahi, confie également avoir fait beaucoup de recettes depuis le début de la foire, et que, d'autres individus se sont inspirés de son expérience et ont pris la décision d'acheter des incubateurs, compte tenu de la manne que procure l'élevage de caille.
Le Promoteur du Centre Nigérien de Promotion de la Sécurité Alimentaire (CENPROSA) et docteur vétérinaire, M. Ari Toubo Ibrahim affirme mener un certain nombre d'activités, dont l'aviculture. A l'occasion de cette foire, son institution a fait venir quelques échantillons de sa production d'œufs. «Le CENPROSA est d'abord une vision pour garantir la fourniture de produits agricoles, arboricoles et d'origine animale de qualité. Nous contribuons aussi à l'émergence de nouveaux acteurs afin d'améliorer le mieux-être des populations nigériennes et des autres usagers» a-t-il affirmé.


Les activités de son centre se développent sur un terrain de dix milles deux cent deux (10.202) hectares, au moyen de forages équipés de pompes solaires à Bangoula (route Tillabéry). Lors de cette foire, le CENPROSA a exposé des poules pondeuses importées de souche blanche et rouge. «Nous avons eu à produire du poulet de chair, dont la production vient de s'achever avec la venue du mois de Ramadan. En ce moment, nous nous préparons à mettre des œufs sur le marché. Cette foire est une occasion pour nous de nouer des contacts avec ceux qui sont dans le secteur, et nous avons l'occasion d'échanger ici avec les chercheurs, les pourvoyeurs et les fournisseurs de produits avicoles. D'un point de vue global, c'est une occasion de présenter notre projet aux partenaires potentiels », a ajouté
Dr. Ari Toubo Ibrahim.


La première édition de la foire de la volaille, a également enregistré la présence d'institutions financières telle que ASUSU. Sa. Selon M. Abdel Aziz Sirifi, assistant chargé de la communication à ASUSU, cette institution accompagne, dans le cadre de ses activités sociales, les jeunes entrepreneurs, que sont les éleveurs de volailles à travers son Centre de Financement des
Petites et Moyennes Entreprise situé au quartier Lazaret.

Samira Sabou(onep)

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