« L’intellectuel » du Guri qui se veut au centre de tous les mic macs politiques se jette incontestablement dans un labyrinthe sans issue avec cette sale et sombre affaire de prêts taiwanais. Car, les principales pièces de l’affaire sont presque toutes du PNDS.
Bazoum Mohamed ministre des affaires étrangères de la transition, Issoufou Mahamadou, premier ministre de l’AFC , chef du gouvernement, comptable devant le parlement selon la constitution de 1992 et Abdallah Boureima, ministre des finances. Ils seraient tous impliqués dans cette scabreuse affaire de prêts taiwanais qui refait aujourd’hui surface, 23 ans après.
En tout cas, à entendre le secrétaire général du gouvernement, tous ceux qui seraient impliqués dans le dossier vont répondre de leurs actes. Il va sans dire alors que, de lourds soupçons pèsent sur tous les dirigeants du régime de l’AFC. A commencer par le Premier ministre de l’époque Issoufou Mahamadou. Du reste, de la transition Démocratique à l’AFC ce sont des responsables du PNDS, entre autres, qui ont eu à gérer les dossiers de cette scabreuse affaire qui continue toujours de ternir l’image de notre pays sur la scène internationale.
Après le premier prêt de 50 millions de dollars de la transition, un second prêt de 10 millions a été contracté pendant le règne de l’alliance des forces de changement (AFC). A l’époque des faits, Issoufou Mahamadou était Premier ministre du Niger et Abdallah Boureima ministre des finances, tous deux du PNDS. Il faut souligner qu’une partie de ce montant aurait servi à l’achat d’hélicoptères pour les forces armées et le reliquat aurait été partagé entre les membres des institutions de la République. C’était entre 1993 et 1994. En tous cas, on se rappelle toujours que, les institutions de la République avaient été arrosées avec cette « manne » taiwanaise. A cet effet, selon certains témoignages, chaque député des 83 que comptait le parlement avait empoché 2 millions de FCA.
Qu’avait alors gagné la Primature? C’est au SGG de répondre à cette question. Car, apparemment son patron lui aurait donné la certitude qu’il n’était pas lié et concerné par cette affaire en tant que chef du gouvernement. En tout état de cause, ils sont aujourd’hui deux grands responsables de l’AFC à pouvoir répondre dans cette affaire, Mahamane Ousmane (ancien Président de la République) et Issoufou Mahamadou (ancien Premier ministre). Le Président de l’Assemblée qu’était Adamou Moumouni Djermakoye n’étant plus de ce monde, il est par conséquent disculpé et blanchi par … la mort
En ce qui concerne les 50 millions de dollars, à l’époque de la théorie : « Taiwan ou le chaos » Bazoum Mohamed, actuel président du PNDS au moment des faits était ministre des affaires étrangères (son poste de prédilection). Une théorie qui n’avait pas évité à notre pays le chao avec l’utilisation de ces fonds, entourée de flous et qui suscite encore de nombreuses interrogations. Car, de ces 50 millions de dollars, il était prévu l’achat d’un espace (DRAGAGE) pour les forces armées nationales. Une annonce qui a été faite par le premier de la transition Chefou Amadou. Aujourd’hui rien de cela. Cet espace dont l’achat a été prévu avec l’argent Taiwanais, est aujourd’hui une propriété privée, notamment celle des Libyens. Alors, qu’est-ce que, Chefou Amadou et Bazoum Mohamed avaient fait de cette manne ?
On se rappelle que, André Salifou, alors, président du haut conseil de la République (HCR) avait retourné sa part du gâteau des 50 millions de dollars. Il avait refusé de prendre pour ne pas « sucer le sang de ses compatriotes », c’est-àdire, participer au partage de cette dette qui continue d’étrangler notre pays. Combien Bazoum Mohamed avait-il gagné de cet eldorado taiwanais ? Peut être, avec le franc parler qu’on le connaît, il pourrait sortir pour répondre à ces interrogations. En tout état de cause, vivement que la justice puisse sévir pour faire entrer les Nigériens dans leurs droits.
Norbert