Les seize élèves nigériens arrêtés dans le cadre de la fuite des épreuves au baccalauréat 2015 ont été condamnés à six mois de prison dont quatre avec sursis, selon un verdict rendu par le juge chargé du suivi de cette l’affaire.
En prononçant ce verdict, jeudi à Niamey, le juge n'a pas suivi le réquisitoire du procureur de la république qui avait requis 18 mois de prison contre les mis en cause.
En ce qui concerne le journaliste et acteur de la société civile, Mamane Kaka Touda, également interpellé dans cette affaire, il écope de trois mois de prison dont deux avec sursis.
Il avait publié sur son compte Facebook, une photo de la copie de l'une des épreuves qu'il avait reçue la veille avec un message alertant les autorités que ce type de copie circulait massivement et qu'il fallait prendre des mesures.
Le juge a estimé que le journaliste a contribué à la propagation de la fuite des épreuves.
C'est avec consternation voire avec des pleurs que les familles des condamnés et certains de leurs enseignants ont accueilli le verdict, estimant que même si ces élèves ont fraudé, certains n'avaient pas vraiment conscience de la gravité de leur acte et que le juge aurait pu être encore plus clément.
Si le cas des élèves candidats est réglé, sous couvert d'un éventuel appel qu'ils pourraient interjeter, le cas des enseignants chercheurs, en l'occurrence, le directeur du service des examens et son adjoint interpellés également dans cette affaire reste en suspens en attendant que la lumière soit faite dans cette affaire.
Ces derniers endossent la responsabilité morale de cette affaire, la fuite étant forcement partie de leur service qui a la charge de préparer les examens.
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