carrés au lieu de 10.325 mètres carrés si une juste répartition avait été respectée. Les autorités communales d’alors, avaient expliqué ce partage léonin par le fait que les espaces retenus par la mairie serviraient à l’édification d’écoles et d’un lieu de culte. Il s’agit des ilots 9552, 9559, 9562, 9543 et 9533. Seulement, les héritiers ont estimé la superficie grignotée beaucoup trop pour la construction de tels édifices. Après protestation, il avait été convenu qu’une partie de l’espace retenu par la mairie soit restituée aux propriétaires terriens légaux. Et depuis, les héritiers avaient engagé les procédures devant aboutir à cette juste restitution de terres.
Une scandaleuse expropriation
La mairie centrale de Niamey seraitelle devenue sous le règne d’Assane Seydou un haut lieu de micmacs en tout genre ? En tout cas, des propriétaires coutumiers sont en passe d’être les victimes de méthodes peu orthodoxes en cours en ce lieu.
Des espaces publics beaucoup trop grands L’affaire remontre entre 2009-2010 du temps où Moussa Maï Bougé dirigeait la commune 3. A cette époque, il avait été mis en valeur des champs appartenant à des proprié- taires terriens repartis entre trois (3) familles. A chacune de ces familles, il a été attribué 8340 mètres Au gré des changements de maires centraux, les héritiers attentent toujours d’entrer dans leur droit. Mais au lieu de reprendre possession de leurs terres, les ayants droits sont aujourd’hui en passe d’être purement et simplement ‘’ déshérités’’ par le maire central Assane Seydou et une certaine « haute autorité ».
En effet, les ilots prévus pour abriter des édifices publics sont actuellement mis en valeur sans pour autant être dé- classés. Et au ministère de l’Urbanisme on est ébahi par ces procé- dés mafieux téléguidés depuis la mairie centrale de Niamey. Pourtant, c’est pour être à l’abri de telles mé- saventures que les héritiers se sont assurés du conseil d’hommes de loi, notamment un avocat et un huissier. Mais c’est mal connaitre l’esprit mafieux de ceux qui dirigent avec la bénédiction des guristes. Et c’est justement le cas du maire central Assane Seydou, dont l’opportunisme politique n’est plus à démontrer.
De toute façon, Assane Seydou est un habitué de coups tordus. En effet, il avait un temps commandé des prestations auprès de certains médias de la place, et ces pauvres journalistes attendent toujours leur juste dû. Aujourd’hui, Assane Seydou avec la complicité de certains conseillers municipaux, veut de force exproprier d’honnêtes citoyens au profit, paraitil, d’un baron du régime de la renaissance. Pour arrêter net cette escroquerie, la HAL CIA et le parquet doivent impérativement s’autosaisir de ce dossier. Car, nul ne peut impuné- ment et injustement déshériter des citoyens nigériens, fut-il maire central de Niamey.