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Pourquoi la jeunesse doit soutenir le Président Issoufou Mahamadou pour un second et dernier mandat?
Publié le mercredi 29 juillet 2015   |  Tamtaminfo


Niger:
© AFP par BOUREIMA HAMA
Niger: forte mobilisation à Niamey contre Boko Haram
17 février 2015 .Niger. une marée humaine s’est dirigé vers la place de l’Assemblée nationale, à Niamey, pour monter sa mobilisation contre Boko Haram photo :Issoufou Mahamadou,président de la republique


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Chers compatriotes. Je sais que certains citoyens trouveront le titre de mon texte comme une provocation. Je m’excuse auprès de la minorité qui se sentira offenser car on est libre de nos pensées et de nos opinions. Seulement, je demanderais à cela de faire un raisonnement objectif sur le passé récent de notre pays de son indépendance à ce jour.
Je leur demanderais aussi de faire une comparaison avec les pays qui nous entourent surtout ceux avec qui on partage les mêmes aléas climatiques et pressions diplomatiques. Pour commencer leur comparaison, je leur recommande de jeter un coup d’œil sur quelques photos des capitales qui nous entourent, et aussi de faire le bilan de la percée scientifique et du développement économique de ces pays. Pourtant, dans les années 1960 à 1970, le Niger était très loin devant la plupart de ces voisins. En âme et conscient, nous devons nous demander pourquoi le Niger s’est laissé devancer ? Peut-être que le Niger s’est stagné au moment où les autres avançaient ? Ou, le Niger à reculer au moment où les autres cherchaient à le rattraper ? Sans me tromper, les deux questions ont l’unique réponse, oui.
D’autre part, en analysant la situation politique de tous les pays qui nous entourent, à l’exception du Nigeria (poumon économique de la sous-région pour ses ressources naturelles), nos pays voisins ont connus une longue période de stabilité politique sur la période de 1980 à 2010. Rien qu’en comptant le nombre d’interruptions brusques de régime, le Niger en compte six (1987, 1993, 1996, 1999, 2000, 2010) alors que les autres pays en compte tout au plus deux.
Vous conviendrez avec moi, qu’on ne peut pas construire une nation avec une telle culture d’instabilité politique. Une petite comparaison peut être faite ici avec un homme ou une femme qui change de conjoint à chaque épiphénomène social. Ces derniers n’auront jamais une vie de paix et ils auront toutes les difficultés du monde pour gérer la pléthore d’enfants qui seront engendrés. Je ne dis pas, ici, qu’il faut un dirigeant pour plusieurs décennies, mais au plus une personne pour une décennie est une gage d’une certaine stabilité politique et de maturité démocratique.
Aujourd’hui, les nigériens sont à la vieille d’un choix politique de haute importance pour la survie de la nation et pour la promotion de sa démocratie. Heureusement pour nous que les différents protagonistes ou prétendants à la magistrature sont bien connus de la scène politique nationale. Ce sont en effet, les principaux animateurs de la vicissitude politique du pays depuis la fin de la conférence nationale. Ils sont souvent à gauche, souvent à droite au grès du coup de vent des billets verts. Beaucoup les qualifient de nomades politiques.
Ils sont malheureusement trempés dans beaucoup de salles affaires. Au lieu d’être des exemples pour la jeune génération que nous sommes, ils se sont transformés en prédateurs de nos ressources. J’aimerais donner pour exemple, la situation de précarité dans laquelle la plupart des jeunes diplômés et étudiants des années 1996 à 2010 ont passé leur vie. Alors que ceux qui géraient le pays au cours de cette période avait fait leurs études dans le beurre grâce au soutien de l’état. Ces hyènes voraces se retrouvent malheureusement dans tous les partis politiques. Notre chance en tant que jeune, est qu’ils tous de la même génération.
Heureusement, qu’il existe dans cette génération quelques bonnes graines tout comme ils en existent de mauvaises graines dans la nouvelle génération. Aussi, Dieu, par sa miséricorde et sa clémence, a fait en sorte que c’est le président Issoufou Mahamadou qui soit à la tête de notre pays depuis Avril 2011. Notre Créateur suprême sait pourquoi Il l’a choisi. Notre rôle en tant que créature du Tout Puissant est d’accompagner ce choix et de savoir en tirer le maximum de profit.
Le premier profit pour l’intérêt suprême de notre pays, est la stabilité politique et la consolidation de tous les acquis du premier mandat. Vous conviendrez avec moi, que la stabilité politique ne peut pas s’acquérir avec un changement du programme de développement tous les cinq ans. Car à la différence des autres candidats de 2011, Issoufou Mahamadou était le seul à défendre un programme de développement économique et social du pays. L’erreur étant humaine, certaines reproches peuvent bien être faites à la gestion de la MRN.
Mais, force est de reconnaitre que beaucoup de réalisations ont pu être faites en peu de temps. Encore, si le Zaki national arrive à redoubler d’effort au cours de son second mandant grâce à l’appui de la jeunesse, le Niger sortira très haut de sa situation de marasme économique. Nous savons tous ici que, les quelques réalisations du vieux Tanja ont été faites au cours de son second mandat. Même si, pour Zaki, ça ne sera pas transformé en appât politique mais en support pour la génération suivante.
Je rebondis sur un autre chantier salvateur que le vieux Tanja avait initié sans le parachever. Il s’agit de l’assainissement de l’administration. Tanja aurait dû le parachever si le démon de tazartché ne l’avait pas visité une certaine nuit de l’année 2009. Le président Issoufou Mahamadou, peut enfin avoir les mains libres pour engager au cours de son second mandat, n’importe quel nettoyage de notre administration et du système politique nigériens afin que les brebis galeuses soient à jamais mises à l’écart de la gestion des derniers publiques.
Enfin pour la jeunesse nigérienne, le second et dernier mandat du président Issoufou Mahamadou, doit être perçu comme un mandat de transition entre deux générations : celle ayant profité politiquement des ouvertures démocratiques des années 1990 et celles des élèves et étudiants sacrifiés au cours des années 1990.
D’où, nous lançons un appel à la jeunesse de tout bord politique à se ressaisir et à ne pas se laisser berner par les grands frères démagogues dont la puanteur morale se sent à des kilomètres. La jeunesse consciente, doit engager un mouvement d’ensemble pour soutenir cette transition entre générations de 2016 à 2021 afin que le pays soit profondément assainit et tous les grands chantiers de développement du programme de la renaissance réalisés.

Bien cordialement,

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