Le Niger vient de bénéficier d’un financement de 62 millions $ du Fonds international de développement agricole des Nations Unies (FIDA). Cette somme se répartit en un prêt de 24,25 millions de $, un don d’un montant équivalent et un autre de 13 millions de $. Elle servira, à travers le Programme de développement de l'agriculture familiale (ProDAF) auquel elle est destinée, à améliorer la sécurité alimentaire des régions de Maradi, Tahoua et Zinder et à aider les petits producteurs à accroître leur résilience face aux changements climatiques.
Dans un communiqué, l’institution onusienne indique que ce financement s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large d’un montant de 207 millions de $, cofinancé par le FIDA, le gouvernement nigérien, le fonds de l’OPEP et la coopération italienne.
Justifiant la pertinence de ce financement, Vincenzo Galastro, chargée de programme pays pour le Niger au FIDA déclare : «Au Niger, l'agriculture familiale demeure la principale source de la production agricole. Elle est primordiale, non seulement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle nationale, mais aussi comme une source de revenus pour la plupart de la population nigérienne. Mais elle est encore vulnérable aux effets du changement climatique. Si nous voulons soutenir et améliorer la performance et le développement de l'agriculture familiale au Niger aussi bien que dans tout le Sahel, nous devons prendre des mesures pour adapter le système de production du pays au changement climatique, en profitant des opportunités croissantes offertes par les marchés locaux, nationaux et régionaux.»
Ce financement accordé au ProDAF devrait profiter à 290 000 familles nigériennes. Il témoigne de la vitalité des relations entretenues par le Niger et le FIDA qui a investi plus de 515,5 millions de $ dans 12 projets dans ce pays depuis 1980.