Après avoir échoué dans le but d’arracher « le grand baobab » des mains de Seini Oumarou et ses camarades fidèles et respectueux des idéaux et principes sacro-saints qui fondent le parti, les thuriféraires du régime et leurs complices politiques auraient adopté une nouvelle stratégie.
En effet, selon des sources politiques dignes de foi, c’est après plusieurs rencontres entre des responsables politiques, des politologues et des juristes de « grand standing » de la place qu’il aurait été décidé de débloquer des moyens nécessaires pour mettre le MNDS dans une situation de fragilité et d’agonie. La stratégie consisterait à secouer « le baobab » avec la contribution des médias d’Etat et certains organes privés acquis à leur cause et le tout avec des dossiers contre certains de ses militants. Une démarche machiavélique qui s’apparente à des plans concoctés il y a de longues années dont celui des années 1976 et de la déclaration de 1991 sur « les pratiques des faucons du régime du parti Etat ». Mais, selon nos sources, cette démarche n’aurait pas eu l’adhésion de tous les participants aux différentes rencontres. Ils auraient préféré adopter le plan de la dispersion des militants du MNSD dans le but d’amener ses responsables à abandonner « l’ombre du baobab » pour le bateau de la renaissance. Du reste, pour eux, au pire des cas, il faut organiser un hold-up électoral avec le soutien de certaines forces. Taxé de rétrograde et d’anti- progressiste, le MNSD – Nassara est aujourd’hui comme hier le parti qui reflète l’Unité nationale et indispensable pour le brassage et la cohésion des populations nigériennes. Ce parti est le ciment de notre pérennité nationale. Donc toute tentative en vue de sa dislocation doit être combattue avec la dernière énergie et la témérité nécessaire. Cette formation politique est le leitmotiv, la base et le socle des valeurs morales de notre pays. Ceci pour dire que, tout complot contre ce grand « baobab » doit inéluctablement échouer.
D’ailleurs ,on se rappelle qu’aux heures de l’euphorie du Tazartché, feu Djermakoye Adamaou ,qui était contre cette folie politique, avait appelé les militants du parti MNSD à l’union. Car, pour lui, sans ce parti le Niger serait comme les autres pays en proie à des conflits fratricides. Donc, vivement que les autorités respectent notre cohésion sociale. En tout état de cause, la Démocratie est un processus irréversible. Et qu’aucun homme, qu’il s’appelle, Mahamadou Issoufou ou « Charlie » ne peut la mettre en cause.
