Après la disparition, mercredi 5 août, de deux cents migrants suite au naufrage de leur embarcation au large des côtes libyennes, Bernard Cazeneuve dit vouloir privilégier une approche de l’immigration en collaboration avec les pays dont sont originaires les migrants.
« J’ai encore proposé hier au commissaire (européen pour les migrations Dimitris Ndlr) Avramopoulos de nous rendre au Niger, en présence de la Commission, avec l’ensemble des ministres de l’Intérieur concernés, pour faire en sorte de mettre en place des centres de maintien et de réadmission qui permettent d’éviter ces flux de migrants » a-t-il déclaré lors de son déplacement dans le Var.
Le ministre a insisté sur l’importance de la mise en oeuvre des dispositifs de « réadmission, de relocalisation des réfugiés (...) conformément aux préconisations de la Commission ».
Bernard Cazeneuve a par ailleurs réaffirmé l’importance de la mise en place de zones d’attente dites « hot spots qui permettront de distinguer ceux (les migrants ndlr) qui relèvent du statut de l’immigration irrégulière de ceux qui relèvent du statut de réfugié en Europe»
Cette mesure a pour but de ne pas laisser l’Italie seule face à cette situation, a déclaré le ministre, réaffirmant au passage la fermeté de la France qui pratique la reconduite à la frontière de « façon humaine » des immigrés qui ne pourront bénéficier des structures d’accueil.
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