L’opposition nigérienne a rejeté dimanche le calendrier électoral établi par la Commission électorale nationale indépendante. Elle réclame notamment la tenue des élections locales avant la présidentielle, prévue pour le 20 février 2016.
À un peu plus de six mois des élections législatives et présidentielle au Niger, la tension est une nouvelle fois montée d’un cran entre le pouvoir et les opposants. Dimanche 9 août, la coalition des principaux partis d’opposition, l’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la République (ARDR), a rejeté le calendrier fixé par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
« L’opposition rejette en bloc un chronogramme retenu sans consensus », a indiqué l’ARDR dans un communiqué qui précise que les délégués de l’opposition siégeant à la Céni avaient déjà « contesté » une « absence de consensus » sur ce calendrier.
Doutes sur le recensement
Le président de la Céni, le magistrat Ibrahim Boubé, avait pourtant annoncé le 29 juillet, que la Commission avait « décidé par consensus » de fixer le premier tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives le 21 février 2016. Un second tour est prévu pour le dimanche 20 mars 2016. Les élections locales qui sont habituellement organisées avant la présidentielle, sont cette fois programmées pour le lundi 9 mai 2016.... suite de l'article sur Jeune Afrique