Au Niger, à partir de septembre, un centre expérimental va aider les migrants à développer une activité économique chez eux plutôt que de tenter de rejoindre l'Europe.
"Il manque des emplois bien sûr, mais il manque de l’espoir aussi." Giuseppe Loprete est en charge des équipes de l’Organisation internationale des migrations (OIM) au Niger. Il s’apprête à piloter un nouveau projet porté par l’Union européenne, pour mieux accompagner les demandeurs d’asile mais surtout inciter les migrants économiques, majoritaire en Afrique de l’Ouest, à rentrer chez eux et à ne pas tenter de rejoindre l’Europe.
Développer une activité économique chez eux. Le test aura lieu dès la rentrée dans un centre à Agadez, où transitent chaque semaine 2.500 migrants, venus du Mali, du Burkina Faso, de Guinée, du Nigeria et en partance pour les ports de Libye d’où ils espèrent gagner Lampedusa. Objectif : les accompagner dans le développement d’une activité économique chez eux, avec le soutien de la communauté internationale. "Nous, on propose des petites activités comme des restaurants, des petites boutiques, mais aussi des formations professionnelles qui existent dans leur pays d’origine", explique Giuseppe Loprete.... suite de l'article sur Autre presse