Accusé d’avoir mis en place un système de dopage généralisé, l’athlétisme kényan est actuellement au cœur de la tempête. Avant cela, des footballeurs ou encore des cyclistes du continent avaient déjà été suspendus pour cause de dopage.
Mohamed Kallon, positif à la nandrolone
Né le 6 octobre 1979 à Kenema, en Sierra Leone, Mohamed Kallon reste le footballeur le plus célèbre de son pays, pour son jeu comme pour ses frasques. Recruté par l’Inter Milan, en Italie, en 1995, il est d’abord prêté par le club avant d’intégrer l’équipe première en 2001. Deux ans plus tard, en 2003, il est contrôlé positif à la nandrolone – un stéroïde anabolisant – lors d’une rencontre contre le club d’Udinese. Il écope, malgré ses dénégations, de huit mois de suspension. Le début d’une descente aux enfers.
Transféré à l’AS Monaco, où il ne trouve pas ses marques, il va ensuite aller de club en club, en Grèce, aux Émirats arabes unis et en Chine. Il retournera même en Sierra Leone, où il rachète, pour 30 000 dollars, le Sierra Fisheries, qu’il rebaptise Kallon FC, et dont il devient propriétaire et joueur. L’ancien international a été nommé en 2014 à la tête de la sélection sierra-léonaise des moins de 17 ans.
Saadi Kadhafi, le fils de
Le parcours de Saadi Kadhafi compte parmi les histoires les plus rocambolesques du football. Stagiaire dans les années 1990 à la Lazio, où il suit une formation avec Paul Gascoigne, il débute une carrière professionnel en Libye en 2000 dans le club de Al-Ahly Tripoli S.C., puis dans celui de Al-Ittihad Tripoli. Un temps capitaine de la sélection nationale, il a même engagé le sprinter Ben Johnson et Diego Maradona pour lui donner des cours particuliers.
En 2002, il devient actionnaire de la Juventus, en qualité de représentant de la société Lafico (Libyan arab foreign investment company), propriétaire du club à hauteur de 7,5 %. En octobre 2003, il est engagé comme joueur par le club de Pérouse. Le propriétaire, Luciano Gaucci, déclare à l’époque avoir répondu à une sollicitation de Silvio Berlusconi, en vue d’améliorer les relations entre l’Italie et la Libye.... suite de l'article sur Jeune Afrique