Il y a ceux qui donneraient leur tête à couper que l’époux de la mère « des enfants de ma femme » a séjourné récemment à Niamey. Ainsi, on l’aurait vu sortir d’une chancellerie occidentale aux environs de 2 h du matin, on l’aurait vu embrasser les « enfants de sa femme ». Certains esprits disent même l’avoir aperçu sortir d’un drone escorté par trois militaires français, probablement dans un aéroport dont seuls les laudateurs de l’opposition connaissent l’existence.
Il serait venu par le ciel et serait reparti par la route via son couloir de prédilection, c’est-à-dire la frontière burkinabée. Cette fois aussi, les autorités nigériennes, la police, la gendarmerie, la garde nationale, les renseignements généraux et les services secrets nigériens n’ont vu que du feu. Sacré Hama Amadou ! Tout porte à croire que « l’Exilé des bords de la Seine » n’est pas un homme. C’est un surhomme, un demi-dieu en quelque sorte. Une petite question à ce niveau !
Si vraiment l’ex « compagnon politique » de Mamadou Tandja possède des pouvoirs surnaturels, allait-il passer une seule nuit à la Prison de Haute Sécurité de Koutoukalé ? Ou mieux allait-il craindre le « Lion de Dandadji » ? Ou mieux encore, avait-il besoin d’une voiture pour rallier Niamey à Ouagadougou ? Revenons à la ligne et forçons nous à croire aux contes à dormir débout des laudateurs de l’ARDR, selon lesquels Hama Amadou aurait sé- journé à Niamey. On dit qu’il serait venu dans l’attente d’un verdict en sa faveur devant de la Cour d’Appel de Niamey.
Cette arrivée devrait dé- boucher sur une rentrée triomphale de « Tawèye Baba » dans la capitale. Y-a-t-il deux Niamey, l’une dans laquelle Hama Amadou serait déjà arrivé et l’autre dans laquelle il allait faire une rentrée triomphale ? Si vous trouvez cette question bête, posons-nous une autre question plus ou moins pertinente : D’où estce que Hama Amadou tient-il une aussi grande assurance d’un verdict de la Cour d’Appel en sa faveur dans l’affaire dite des bébés importés, de surcroît, une cour que ses adeptes qualifient d’hostile à la cause de leur guru ?
Comment Hama Amadou, présenté comme un fin politicien, peut-il venir à Niamey alors même que les conditions de son retour ne sont pas réunies prenant sur lui le risque de se faire cueillir comme un dernier né de la dernière pluie politique ? Aussi, à moins d’être le plus grand ignare de la terre, comment croire au scénario du retour d’un Hama Amadou escorté par des militaires français. Le séjour de « l’Exilé des bords de la Seine » à Niamey, dans la valise diplomatique d’un ambassadeur occidental accrédité dans notre pays n’est rien d’autre qu’un conte.
Dans la situation présente, sa situation actuelle, seule la passion peut ramener Hama Amadou à Niamey, celle de refaire le tronçon Niamey-Ouagadougou pour son propre plaisir. Avec la passion, tout est possible.