Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Le groupe Bolloré obtient enfin sa concession ferroviaire pour le Bénin et le Niger
Publié le vendredi 21 aout 2015   |  LeMonde.fr


Le
© Autre presse par DR
Le Président Issoufou Mahamadou a inauguré mardi la Bluezone de la Gare ferroviaire de Niamey


 Vos outils




Vincent Bolloré, patron du groupe éponyme, avait décrit lui-même ses méthodes comme relevant « plutôt du commando que de l’armée régulière ». Elles semblent bien payer. De fait, quinze mois après avoir commencé à poser des rails au Niger et rénové des gares au Bénin, le groupe Bolloré a signé, jeudi 13 août, les conventions de construction et d’exploitation de la ligne de chemin de fer Cotonou-Niamey.

Le premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou, et son homologue du Niger, Brigi Rafini ont paraphé à Niamey les documents qui régiront ce tronçon de 1 050 km entre Cotonou et Niamey, où les travaux sont à la fois la rénovation de la ligne entre Cotonou et Parakou, qui date de l’époque coloniale, et la construction des 574 km entre Parakou et Niamey. Les 130 km entre Niamey et Dosso étant, eux, presque terminés.

Le groupe Bolloré, lui, était représenté par Thierry Braillard, directeur général de l’activité ferroviaire. Ces concessions ferroviaires entrent dans le projet dit de « grande boucle » de 3 000 km pour relier Abidjan à Cotonou.
Qui seront les investisseurs privés?

Le groupe Bénirail, nouveau concessionnaire de la ligne, est doté d’un capital de 106 millions d’euros (70 milliards de CFA), détenu à 40 % par le groupe français, tandis que le Bénin et le Niger ont 10 % chacun. Les 40 % restants sont réservés à des investisseurs privés nigériens et béninois qui devront investir en numéraire. Ces derniers ont un délai de deux ans pour se présenter et seront sélectionnés par leurs États respectifs, qui fixeront les critères.

« Certains candidats potentiels sont déjà identifiés, il leur restera à manifester leur accord pour accéder au capital de Bénirail infrastructure » affirme le groupe Bolloré.

Si aucun investisseur de ces deux pays ne se manifeste, l’actionnariat restera en l’état, soit 80 % pour Bolloré et 20 % pour les deux États.

La convention de concession d’infrastructure entrera en vigueur le 13 octobre, deux mois après sa signature. Celle de d’exploitation devra être appliquée dans un délai de six mois après la fin de la construction. « Une période qui garantit l’absolue sécurité des trains de voyageurs » explique-t-on chez Bolloré.

 Commentaires