La première édition du Festival International Diaspora-Afrique( FIDA), visant à offrir à la diaspora historique des Amériques, des Caraïbes et de l’Europe un cadre officiel d’échanges et de commémoration avec l’Afrique, s’est ouverte ce vendredi à Cotonou.
« Ce festival vise à créer des conditions favorables pour des moments de retrouvailles, de découvertes et d'échanges d'expériences sur le passé culturel des ancêtres », a déclaré la directrice de l'Agence béninoise pour la réconciliation et le développement, Me Sandrine Gbédo.
S'exprimant à l'ouverture de cette 1ère édition de ce festival, Mme Gbédo a estimé qu'entre animations culturelles, visites touristiques et communications, les participants contribueront à la création d'une nouvelle forme de coopération et de solidarité entre les peuples noirs et métissés disséminés à travers le monde afin de guérir des blessures du passé pour bâtir ensemble un meilleur avenir pour l'Afrique.
« Depuis l'abolition de l'esclavage, les hommes et femmes de la diaspora afrodescendante dans les Amériques, les Caraïbes et l'Europe et du Bénin en général, expriment le besoin partagé de reprendre attache avec l'Afrique, la terre d'origine de leurs ancêtres », a-t-elle fait observer
Elle a estimé que la traite négrière est l'une des plus grandes tragédies de l'histoire, par sa durée et par son ampleur.
« La traite négrière a touché plus de 20 millions d'Africains! Si l'histoire de l'humanité est marquée par de nombreux épisodes d'invasion et de déplacement de populations pour des raisons de famine ou de guerre, jamais une population n'a été déportée d'un continent à l'autre en si grand nombre, sur une période aussi longue et de manière systématiquement organisée », a-t-elle déploré.