Le 26 août, au soir, seul, au volant de son cheval volant à une certaine altitude, Hama Amadou, alors Président de l’Assemblée nationale du Niger, prenait la direction du Pays des Hommes Intègres. Les policiers et les forestiers en faction à la sortie de Niamey et les douaniers des encablures de Kobadjé n’ont rien vu. Au poste frontalier de Makalondi aussi, les mages de Lumana ont actionné le bâton magique avant le passage du « Guru » qui a trouvé les gardes endormis. « Le retrait momentané » savamment préparé s’est donc opéré sans peur et sans couac.
Et c’est en héros que l’époux de mère « des enfants de ma femme » s’est enregistré au poste frontalier de Kantchari en territoire Burkinabé, au petit matin du 27 août 2014. Voilà une petite reconstitution des faits, imaginée par le Hérisson pour plaire aux partisans de « l’Exilé des bords de la Seine ». Mesdames et messieurs du MODEN/HA, cette prestation n’est pas payante, elle est gratuite. Après cette parenthèse, revenons sur terre pour donner une version qui peut tenir la route.
Connaissant l’homme et sa passion pour la frontière Niger-Burkina Faso, le Colombo Nigérien, Hassoumi Massaoudou et ses lieutenants ont juste ouvert la brèche pour quelques minutes, le temps pour « l’agneau » de prendre la poudre d’escampette ; et le tour est joué. Sinon comment comprendre que l’homme le plus suivi du Niger, celui dont le moindre déplacement est surveillé, puisse prendre aussi facilement le large sans qu’aucun œil ne puisse le voir ?