«Même dans le bonheur, trop c’est trop » dit un adage. Et le Directeur Général des Impôts, M. Hamma Hamadou, en a fait sien le lundi 17 août 2015 en déposant sa démission. Désormais, son adjointe assure l’intérim puisque ce lundi 24 août 2015, les deux responsables ont déjà procédé à la passation de service en attendant la nomination d’un nouveau DG.
La démission de Hamma Hamadou découle du harcèlement dont il fait constamment l’objet. Il fait face à un sabotage sciemment ourdi par des calculateurs et autres manipulateurs politiciens qui, depuis six mois ont refusé de lui fournir le carburant afin qu’il puisse exécuter convenablement son cahier de charge. Surtout lorsque l’on sait que la Direction Générale des Impôts (DGI) est la principale mamelle nourricière du Ministère des finances.
Comment alors faire rentrer de l’argent sans carburant à mettre dans les véhicules ?
Les agents vont-ils marcher à pied pour recouvrer les impôts lorsqu’on sait que chaque semaine, il y a une prévision financière qui est impérativement demandée à cette DGI ? «A l’impossible, nul ne peut tenir » se dirait certainement le Directeur Hamma Hamadou qui, pour lui, la seule issue est de rendre le tablier pour ne pas être complice d’une manœuvre sournoise et politicienne. Ceux qui cherchent à culpabiliser la Direction dans l’échec des entrées peuvent se frotter les mains et placer leurs dévoués.
Aucune régie financière mieux que la DGI ne fait des entrées aussi significatives et conséquentes. Les saboteurs calculateurs qui aspirent à cette place peuvent occuper le poste au nom d’un intérêt égoïste mettant en péril celui de la Nation tout entière. Assécher et asphyxier toute une direction en sabotant son cahier de charge pour des intérêts mesquins relève d’un crime économique impardonnable et d’un cynisme inqualifiable.
Peut être aussi son nom sonne mal aux oreilles atteintes du vertigo et de la paranoïa, c’est pourquoi, il faut l’empêcher de travailler convenablement et le pousser ainsi à la démission. Pari réussi alors «patriotes !».