Depuis le 6 février 2015, date à laquelle l'organisation Etat islamique a décidé d'attaquer le Niger, à partir de la ville frontalière du Nigeria, Bosso. Les ex-Boko Haram ont, au cours de leur passage, brûlé des villages entiers, sans épargner les écoles existantes. Et depuis le mois de février, enseignants et élèves riverains du lac ont fui, pour être en situation de déplacés. Ils sont en majorité dans le site de Yébi à 4 km de la ville de Bosso.
Depuis le 6 février dernier, et comme bien d’autres de ses collègues, Katenda Mustapha Mayna Adam, a été obligé de fermer l’école du Blatoungour, qu’il dirigeait, pour se retrouver au site de réfugiés de Yébi.
« Ils ont attaqué et incendié Blatoungour, il ya eu trois morts, se souvient-il. Et l’attaque a eu lieu dans la nuit. Il y a des gens qui ont fui et se sont jetés à l’eau, et ont péri dans l’eau. Et même, les élèves, actuellement, ils veulent qu’on leur enseigne. Mais ce n’est pas possible, puisque toutes les écoles, ici, dans la localité, ont été fermées. »... suite de l'article sur RFI