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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Elections générales de 2016 : Le budget général et le chronogramme du scrutin officiellement présentés aux PTF du Niger par la CENI
Publié le vendredi 4 septembre 2015   |  Le Sahel


Boubé
© Autre presse par DR
Boubé Ibrahim, président de la CENI Niger


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La commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Comité national du Fichier Electoral Biométrique (CFEB) ont rencontré, hier au Ministère des Affaires Etrangères, les partenaires techniques et financiers de notre pays. L'objectif de cette rencontre voulue par les deux principales institutions du processus électoral nigérien est de présenter aux partenaires de notre pays, le budget et le chronogramme adoptés par la CENI dans le cadre de l'organisation des élections présidentielles, législatives et communales, tels qu'ils sont soumis au gouvernement.
Ces deux éléments constituent en effet, l'épine dorsale du processus électoral et les responsables de la CENI et du CFEB ont jugé, comme à l'accoutumée, nécessaire d'aller à la rencontre des PTF pour non seulement les leur présenter, mais aussi pour leur exprimer l'attente du Niger quant à leurs appuis attendus pour le financement de ce processus. Le président de la CENI, M. Boubé Ibrahim qui avait à ses côtés le coordonnateur du CFEB, M. Oumarou Mallam et plusieurs membres des deux structures, a tenu à préciser la mission de la CENI qui est celle d'organiser le déroulement de toutes les élections jusqu'à la proclamation des résultats.
M. Boubé a ensuite présenté le chronogramme établi et adopté par consensus. Ce planning prévoit l'organisation du scrutin présidentiel premier tour couplé aux législatives pour le 21 février 2016. Ce choix est parfaitement conforme aux prescriptions légales qui fixent un délai de 40 jours minimum entre le premier tour et la fin des mandats présidentiel et législatif en cours.

Quant au couplage du scrutin présidentiel et législatif, il a l'avantage de minimiser le coût a- t- il ajouté. Le scrutin du second tour aura lieu le 20 mars et cela conformément à la loi. Les élections locales sont prévues se tenir le 9 mai. Justifiant ce choix que certains ne comprenaient pas bien, M. Boubé a souligné que la CENI s'est référée à la date de la reddition des décisions des tribunaux de grande Instance validant les élections locales de 2011, soit le 15 juin 2011.
C'est cette date qui est considérée comme la date d'installation des conseils locaux. Pour lever l'équivoque sur la polémique que ce choix a soulevée, il a indiqué que choisir de commencer par les élections locales soit le 13 décembre 2015 aurait pour conséquence d'écourter le mandat des élus locaux de plus de 5 mois. Il a expliqué que conformément à ces décisions, le mandat des élus locaux prendra donc fin le 15 juin 2016. Le président de la CENI a en outre fait savoir que les opérations de vote dépendent aussi de la disponibilité du fichier électoral.
Or, ce fichier ne le sera au meilleur des cas que le 31 octobre 2015 selon le coordonnateur du CFEB a-t-il dit. Il a évoqué la question du délai de fabrication des matériels électoraux qui pourrait prendre un temps relativement long, du mode d'acheminement, de la procédure de passation des marchés. Il s'agit là des paramètres que la CENI n'a pas perdu de vue dans l'établissement de son chronogramme. Parlant du second point, objet de la rencontre à savoir le budget établi et adopté par la CENI, le président de l'institution a indiqué qu'un budget prévisionnel (initial)a été d'abord soumis à l'appréciation du gouvernement. Il s'élevait à 41, 458 milliards F CFA. Mais il sera revu à la baisse à la demande du gouvernement pour se fixer à 38,809 milliards F CFA à l'issue de plusieurs séances de travail entre la CENI et les responsables du ministère des finances a -t-il indiqué.

Selon M. Boubé, la CENI a estimé que le budget lui permettra d'organiser les différents scrutins pour les 9,5millions d'électeurs potentiels nigériens au niveau de 30.000 bureaux de vote prévus tant à l'intérieur qu'au niveau de la diaspora. Le budget qui inclut ainsi toutes les dépenses liées aux scrutins est financé à hauteur de 50% par le budget national. Le président a informé ses interlocuteurs que la moitié (50%) est attendue des partenaires financiers du Niger, qui sont "indubitablement partie prenante dans ce processus en tant qu'observateurs de ces élections générales et donc témoins de déroulement de celles-ci". L'objectif de la rencontre est donc de dire aux partenaires que la CENI a besoin de leurs appuis et contributions pour pouvoir mener à bien le processus.
Le président de la CENI a donné, scrutin par scrutin et par nature, les détails la structures des dépenses prévues dans le budget pour la conduite de tout le processus électoral.

Il a souligné tout en se réjouissant que certains partenaires ont déjà commencé à se manifester à l'instar du PNUD qui d'ores et déjà a mis en place le Programme d'Appui au cycle Electoral au Niger (PACEN). Dans ce cadre, le PNUD envisage d'apporter une assistance financière de 14,722 millions de Dollars US. M. Boubé a cependant souligné que jusque là l'engagement du PACEN reste au stade de promesse, car n'étant pas encore totalement acquise. En ce qui concerne l'engagement de l'Etat, il a souligné qu'une ligne de 18 milliards est inscrite dans le budget national 2015 et celle-ci couvrira une partie importante des dépenses relatives au processus que la CENI veut voir se dérouler de façon libre, transparente, crédible, inclusive et conforme aux standards internationaux, a conclu M. Boubé Ibrahim.

Zabeirou Moussa(onep)

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