24 septembre, c’est la date probante attendue par toute la ouma islamique du Niger pour immoler le mouton de tabaski prévu pour la fête de l’aid el fitrh. Cette fête musulmane est célébrée deux mois 10 jours après la fin du ramadan. A Niamey, les préparatifs vont bon train.
Outre le classique marché de Tourakou, reconnu auparavant comme principal point de vente de mouton de Tabaski, plusieurs lieux sont érigés en marchés de bétails, le mouton se vend également dans les différentes rues et artères de la capitale. A quelques jours de l’événement, la vente du bétail est devenue l’activité principale de nombreux jeunes qui arrivent nonobstant la rareté des clients à tirer leurs épingles du jeu. « Les moutons s’achètent timidement, on se demande bien pourquoi ? Mais vous savez, c’est à quelques heures de la fête que la plus part des gens vont venir. Alors que présentement les prix sont abordables » indique Alzouma, commerçant de bétails. Vendus entre 55000f et plus à la date du 8 septembre, les moutons sont importés de toutes les contées du Niger, notamment de Say, torodi mangaysé et balley-yara, d’où leur abondance sur le marché. Mais encore quelques jours et ils se feront certainement rare. Comme l’année précédente, la tabaski de cette année coïncidera avec la rentrée des classes dont celle du lycée prévue pour le 15 de ce mois. Ainsi, les uns et les autres doivent faire montre de plus de dilection afin que commerçants et clients s’en sortent.
