Il est le premier candidat officiellement déclaré au scrutin présidentiel de février 2016 au Niger. Hama Amadou, exilé depuis un an en France, a été investi dimanche 13 septembre par son parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), la principale formation de l’opposition.
Rival du chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, l’ancien président du parlement avait précipitamment quitté le Niger fin août 2014 après que les députés ont autorisé son audition par la justice dans une affaire de trafic de bébés. Une vingtaine de personnes sont poursuivies dans ce dossier pour « supposition d’enfants », délit consistant à attribuer la maternité d’un nouveau-né à une femme ne l’ayant pas mis au monde.
Sous les verrous depuis fin juin, la seconde épouse de Hama Amadou est soupçonnée d’avoir acheté ses deux jumeaux dans « une usine à bébés » du Nigeria. Le trafic présumé impliquerait des couples stériles qui auraient payé pour obtenir des nouveaux-nés dans des « cliniques » spécialisées. Un sinistre commerce dont les ramifications s’étendraient au Bénin et au Burkina Faso.... suite de l'article sur Autre presse