La Convergence pour la Démocratie et le Progrès (CDP Marhaba Bikum) a investi son président, Mahamane Jean Padonou, candidat aux présidentielles de 2016. C’est en effet la principale conclusion issue du premier congrès statutaire du parti tenu du 29 au 30 août 2015 à Maradi. Ce choix porté sur cet ancien militant du MNSD et du RSD, marque ainsi l’entrée de plein pied de Mahamane Jean Padonou dans le cercle des hommes politiques nigériens avec qui il faut désormais compter.
Ce premier congrès statuaire du CDP a été aussi l’occasion pour les délégués des huit régions du Niger d’adopter les principaux textes du parti et d’élire à l’unanimité Mahamane Jean Padonou à sa tête. L’occasion pour lui de rappeler les raisons qui ont amené à la création du CDP-Marhaba Bikum, au cours d’une assemblée générale constitutive organisée en novembre 2014 à Dokoro dans la région de Maradi. C’est au cours de cette assemblée qu’il a été décidé de la mise en place d’un nouveau cadre d’actions politiques face à la démission des partis politiques, notamment pour résoudre les problèmes des jeunes. Un bureau provisoire avait été mis en place qui s’est depuis investi à implanter le parti si l’ensemble des huit régions du Niger. Un travail auquel le président du bureau provisoire s’est attelé et qui fait aujourd’hui la fierté des militants qui, face aux résultats tangibles enregistrés ont décidé de donner à Mahaman Jean Padonou le quitus de continuer l’œuvre qu’il a commencée en le désignant comme président du parti.
Tout en remerciant les militantes, militants, sympathisantes et sympathisantsqui ont honoré de leur présence ce congrès statutaire, il a rappelé les raisons de la création du CDP-Marhababikum. « Le développement inclusif, notamment la participation effective des jeunes et des femmes dans la conduite des affaires politiques de leur pays », a-t-il indiqué. Notons que la cérémonie d’ouverture de ce congrès a vu la participation de plusieurs personnes, notamment les militants des partis de la mouvance pour la renaissance du Niger et ceux de l’opposition politique.
