Hama promet qu’il ne fera pas honte à ses partisans cette fois-ci #aNiamey

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Hama promet qu’il ne fera pas honte à ses partisans cette fois-ci

Publié le mardi 29 septembre 2015 | Le Témoin

© aNiamey.com par Moussa Sogodogo
L’ex-premier ministre malien Modibo Sidibé, en tournée dans la sous-région, reçu en audience, par SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger
Vendredi 12 avril 2013. Niamey (Niger). Modibo Sidibe en visite photo: SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger

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- 13/8/2015

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Activités des partis politiques 2015

Le dimanche 13 septembre dernier, les militants du parti de Hama Amadou, le MODEN FA LUMANA, ont organisé un congrès extraordinaire à Zinder pour investir celui-ci candidat aux élections présidentielles de 2016. Le seul problème est que le candidat est en fuite. Depuis environ un an, il est en exil en France pour échapper à la justice qui a engagé des poursuites contre lui dans le fameux dossier de trafic de bébés nigérians.
Pour que son dossier soit validé par la Cour Constitutionnelle, il faut que toutes les pièces soient réunies, y compris le certificat de résidence. Un papier, établi par les services de police, qui ne saurait être délivré que directement et personnellement au demandeur. Et même si l’histoire de certificat de résidence n’existe pas, comment un candidat à une élection aussi importante que la présidentielle peut-il espérer battre un adversaire (Hama estime qu’il n’a qu’un seul adversaire, le président Issoufou Mahamadou) qui a une base électorale plus importe que la sienne, s’il ne vient pas en contact direct avec les électeurs ?
Avant la tenue du congrès, ses lieutenants ont annoncé que Hama Amadou rentrera au Niger pour organiser et conduire la campagne électorale. Sauf que c’est la nième annonce. A plusieurs reprises, et parfois avec des dates précises, il a été promis au militants que Hama est en route ; avant qu’ils ne constatent, plusieurs jours après, que leur gars est toujours en Europe à se rependre dans les médias pour se plaindre de ceux qui veulent l’emprisonner et le tuer.
Cette fois, à la suite de ses lieutenants, c’est Hama lui-même qui a affirmé, dans un média français, qu’il rentrera. C’est vrai que ceux qui étaient à Zinder dans l’espoir de le rencontrer et de rentrer avec lui à Niamey étaient déçus. On leur avait laissé entendre que l’enfant terrible de Youri, plus que jamais décidé à affronter l’adversité, sera au congrès ; mais ils n’ont eu droit qu’à un message du genre ‘’tenez bon’’. Avec cette annonce, il y a de quoi leur remonter un peu le moral. Et surtout que le ton exprime une forte détermination : «Je rentrerai au Niger quoi qu'il puisse m'arriver puisque les militants de mon parti ont fait appel à moi. Je répondrai à cet appel de la manière la plus rapide et efficace» ; dans quelques semaines a-t-il promis. Hama s’est dit vraiment déterminé à effacer l’image d’homme pas très courageux qui lui colle à la peau, que même certains alliés n’hésitent pas à exploiter sournoisement dans l’espoir de démoraliser ses partisans et lui soutirer des militants.
Et aussi, au su du slogan ambigu et suspect (énoncé par un certain Soumana Sanda qui claironnait joyeusement ‘’masu gudu su gudu’’ autrement ‘’ceux qui ont peur n’ont qu’à fuir’’), Hama a tout intérêt à respecter sa promesse au risque de provoquer les railleries de ceux d’en face et aussi de donner des arguments aux adversaires internes qui n’attendent que le moment propice et l’opportunité qu’il faut pour surgir.
Il a promis à ses partisans qu’il ne leur fera pas honte cette fois-ci, ‘’Je ferai honneur à votre choix’’ a-t-il dit, il a intérêt à ce qu’il en soit ainsi s’il ne veut pas être enterré, politiquement s’entend, définitivement.

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