Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Monde d’Aujourd’hui N° 147 du

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Eclatement du CNDP : Brigi Raffini la fin d’une sagesse de tromperie
Publié le samedi 3 octobre 2015   |  Le Monde d’Aujourd’hui


Energie:
© AFP par SIA KAMBOU
Energie: lancement du groupe des leaders Ouest africains (GLOAE)
Mardi 30 Juin 2015. Abidjan. Le Sofitel Hôtel Ivoire a abrité la cérémonie officielle de lancement du groupe des leaders Ouest africains de l`énergie. Le chef de l`Etat Ivoirien SEM Alassane Ouattara et les membres de son gouvernement étaient présents. Photo : Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Tout le monde le sait, le Guri, sachant que dans la normalité du jeu démocratique, il lui est difficile, voire impossible de revenir au pouvoir, joue au forcing, contournant les normes pour biaiser le débat politique, et pour se faire bonne conscience, s’en défend au motif que le temps qui sépare des consultations électorales – et au regard des délais constitutionnels – ne peut permettre de perdre du temps à écouter des farfelus opposants, juste, peuvent-ils rouspéter, pour le prétexte fallacieux d’organiser des élections crédibles.


Le Guri ne respecte pas son opposition parce que sa démocratie n’en a pas besoin. Le Guide qui dirige est incomparable, inutile de s’opposer. C’est pourquoi le Guri, à la vérité, n’aime pas entendre parler d’élections transparentes et justes au Niger. Il en voulait quand il était à l’opposition mais depuis qu’il est au pouvoir, pour avoir gracieusement profité de ses rentes et de ses privilèges, il est allergique au respect des convenances.


Des signes qui ne trompent pas


Les Nigériens et les observateurs de la scène politique nationale ont compris depuis peu que le Guri a de mauvaises intentions. Depuis que des voix ont fait entendre que pour passer aux prochaines élections, le Guri se serait arrangé un deal avec ses alliés, appelés à renoncer à leurs ambitions présidentielles pour lui ouvrir une autoroute qui le conduirait à un deuxième mandat, l’opposition s’était méfiée du gouvernement de Brigi Raffini qui expose une sagesse apparente, mais qui semblent jouer sournoisement, le jeu de camarades qui ne comptent plus que sur la tricherie pour gagner honteusement des élections. Les plus sceptiques ont fini par se rendre à l’évidence que ce deal dénoncé par l’opposition, n’était qu’une simple vue de l’esprit. En effet, il a fallu simplement que dans l’alliance mourante MRN, Cissé ait l’audace d’afficher ses ambitions présidentielles, pour qu’on le traite de traîtres, pour ne plus tenir compte de lui dans la mouvance alors que lui, désespérément s’en réclament confusément. Les Nigériens, se demandent alors si Amadou Boubacar Cissé, ABC pour les intimes, aurait, par cette audace, violé un contrat qui le lierait à son principal allié, le PNDS qui, sidéré par ce comportement inattendu, l’a viré de la manière la plus inamicale qui soit. Au pays des camarades, on n’a pas des amis et des partenaires, mais des sujets appelés à courber l’échine face à son diktat. Les monarques roses ne peuvent jamais s’accommoder des principes de la démocratie d’autant que pour eux, la gouvernance, même dans le cadre d’une République civilisée, ne peut que rimer avec un seul mot : commander. Et l’on a eu es socialistes au pouvoir : les commandeurs… !



Dans ce jeu déloyal, antidémocratique, c’est le premier ministre qui perd du crédit auprès de l’opinion nationale, d’autant que c’est par sa complicité naguère tacite dans ce qui pourrit la relation politique dans le pays mais qui prend forme et se dessine aujourd’hui au grand jour, que l’on peut lire sa collaboration dans le mal qui mine le pays et dans sa cohésion ou lire son impuissance à peser dans les soubresauts. C’est dire qu’au royaume des camarades, il n’y a plus de sage… Pour d’autres analystes par contre, le premier ministre, gère des problèmes qui le dépassent, jouant la marionnette d’un pouvoir socialiste qui tire sur des ficelles placées en de hauts lieux de la sphère du pouvoir, espace d’intriques et de décisions occultes. C’est sans doute à un tel niveau de la combine socialiste que le sort d’un Cissé aurait été scellé. Ce socialisme animiste, prend l’envergure d’un sectarisme infâme qui plonge aujourd’hui le pays dans l’incertitude et la division.


Le blocus dans la tenue des réunions régulières du CNDP est donc une preuve suffisante de ce que les camarades ne veulent pas de dialogue pour construire un consensus minimal et apaiser ce faisant, le climat politique. Il y a belles lurettes que le chef de fil de l’opposition avait écrit au président du CNDP – le Premier ministre – pour lui demander de convoquer la réunion du CNDP afin que les acteurs se parlent pour s’entendre sur les différends qui les opposent, ne seraitce que sur un minimum qui sauve la démocratie. Mais le camp du pouvoir a choisi de faire la sourde oreille, pour faire semblant aujourd’hui de vouloir aller dans cette démarche, pour laquelle, l’on le sait, des partenaires, n’ont pas manqué d’interpeller les gouvernants et donc certainement de l’y forcer.

STJ, l’as qui déterre les vérités

On peut croire que même lorsque le gouvernement de Brigi raffini traîne les pas pour aller au CNDP, ce n’est pas que par un refus ainsi que le font entendre les opposants, mais aujourd’hui, l’on est forcé de donner du crédit aux allégations des opposants. Les propos tenus par le conseiller à la présidence, Sanoussi Tambari Jackou – sans doute un des plus écoutés dans le milieu des stratèges roses – ne peuvent qu’amener les uns et les autres à comprendre que c’est bien sciemment que l’on bloque et la raison est simple selon STJ sur BONFEREY : « Je n’aime pas le CNDP, martèle-t-il, et ce d’autant plus que pour lui, le CNDP n’est pas une institution indispensable ». Tout est dit. Et c’est un conseiller du président de la République qui parle. On ne peut pas ne pas faire attention et en tenir compte. Il est donc permis de croire que si le CNDP a été bloqué, c’est bien parce que des conseillers de sa trempe auraient dissuadé le gouvernement à appeler les enfants du pays à se parler pour se comprendre. Terribles conseillers ! Qui a dit que le Guri n’est pas mal conseillé ?
L’opposition doit alors comprendre que si elle doit attendre que les Guristes reviennent à de meilleurs sentiments, il faut craindre qu’elle n’ait jamais la garantie de conditions de transparence et de crédibilité qu’elle invoque pour les prochaines consultations. Dès lors, elle n’a plus d’autres choix que celui de la lutte par laquelle elle peut par le rapport de force, imposer une meilleure organisation des élections à venir. Si elle a peur de ce combat elle ne pourra rien gagner et au finish, elle n’aura que ses yeux pour pleurer son indolence et sa poltronnerie. ‘



D’ailleurs, pourquoi Sanoussi fait ce procès injuste au CNDP ? Pourtant, il y a quelques années, notamment quand ces socialistes étaient à l’opposition, l’on chantait sur tous les toits que le CNDP est une excellente trouvaille nigérienne qu’on ne peut que saluer et ce d’autant qu’elle a fait école dans la sous région au point où d’autres pays s’en sont inspiré pour mettre de l’ordre dans leur vie politique. Aujourd’hui, STJ annonce que le CNDP est nul et qu’il ne serait pas nécessaire, pas même obligatoire. L’insulte, on ne la fait pas qu’aux Nigériens, mais bien à tous ces Africains qu’on aurait trompés pour leur faire croire que c’est une bonne chose et les pousser à venir prendre des leçons chez nous. Pour bon nombre de Nigériens, le CNDP vaut pourtant mieux que des institutions budgétivores comme la Médiature dont on ne voit aucun impact sur la vie de la nation et dans les rapports, y compris politiques, entre Nigériens, si ce n’est que de grever le budget national.


Le gouvernement incapable que dirige Brigi Raffini, n’a pas encore de fichier électoral quand même il continue à faire croire que la diaspora votera et ce à quelques quatre mois des élections ; il n’a pas pu boucler le budget de la CENI avec des partenaires qu’il ne parvient toujours pas à rassurer, le CNDP est en souffrance, le dialogue politique est rompu dans le pays. C’est donc le contexte difficile dans lequel, les Nigériens vont rentrer dans une périlleuse année électorale pour laquelle le pouvoir n’a pas jugé bon de régler des préalables pour lesquels, traditionnellement, la classe politique a toujours agi en amont avec patriotisme pour préserver la paix sociale.

Il est dommage que le socialisme nigérien ne puisse honorer l’International Socialiste dont il se réclame quand il joue sur un terrain proscrit par le socialisme originel, vrai, fondateur. D’ailleurs avec ses velléités bourgeoises, ses complicités désormais avérées dans le trafic et la contrebande, son manque de respect pour les lois de la république, ses scandales politico financiers, l’histoire fabuleuse de son ‘’avion-lit’’, ses prêts mystérieux controversés, son pétrole devenu inutile, son or de la mafia ; le Guri n’a plus bonne réputation dans le pays et sans doute au niveau international où il s’est discrédité notamment en essayant de couvrir et de justifier des crimes économiques monstrueux de la taille de ce qui se découvre ces derniers jours à l’aéroport de Niamey, qu’on pourrait désormais prendre pour une plaque tournante d’une mafia rose qui s’est sédimentée dans l’empire des camarades.


Aussi, ne comprend-on pas, depuis que ces affaires scabreuses sont révélées, pourquoi, le parquet si prompt à l’auto saisine, chaque fois que par les fantaisies d’un journaliste commandé, une affaire est, dans la malveillance, distillée, ne peut se mêler de crimes aussi graves que ceux qui concernent la saisie de gros paquets de devises étrangères et d’or à l’aéroport en partance pour l’extérieur, ternissant ainsi l’image du pays. Les textes internationaux ratifiés par le pays, oriente et sécurisent dans la procédure. Un crime en vaut un autre, et les Nigériens sont abasourdis par cette manière de faire de la justice sous le règne des camarades. Des masques tombent et les Nigériens sont en train de comprendre… Ils ont compris même. Cette affaire des bébés importés même si elle pourrait être vraie, on pourrait considérer que lorsque aucun parent ailleurs ne s’en est pas plaint pour les réclamer, c’est le Niger qui a des enfants à protéger. Au nom de quel parent inconnu sinon que ceux connus au Niger voudra-t-on rendre justice ? L’affaire sent le roussi politique et ça, tout le monde l’a compris. Les crimes de ces derniers jours sont plus graves parce que plus justifiés : c’est de l’or et de l’argent qu’on sort de notre pays et pour qui ? Le Niger perd de l’argent et de l’or : la HALCIA et le procureur ont du métier ! Et les Nigériens attendent l’auto saisine.



Comme on le voit, le Guri a fait trop de fautes. Impardonnables. Il sait ce qui l’attend. D’ailleurs certains n’auraient-ils pas déjà averti que s’ils laissaient le pouvoir leur échapper, demain, tous répondront et tous risqueront l’incarcération méritée. Le Niger, inévitablement, est dans une dynamique du changement. L’alternance, face à tant de bévues, est en marche….
WALE


Lire également

Echec du dialogue politique au CNDP Brigi Rafini, pyromane malgré lui ?
Alors qu’elle était censée relancer le dialogue politique tombé en panne depuis plusieurs mois, la réunion du Conseil national de dialogue politique (CNDP) convoquée la semaine dernière a très vite tourné court. Et pour cause, le pouvoir et l’opposition ne se sont pas entendus sur les points à discuter au cours de la rencontre.

Après s’être chamaillés pendant près de deux heures, les participants à la réunion du CNDP de la semaine dernière se sont séparés en queue de poisson, faute d’un consensus sur les points à discuter. La pomme de discorde a surtout tourné autour des points que l’opposition souhaitait voir inscrits à l’ordre du jour de la réunion. Il s’agit de ceux relatifs à la révision du chronogramme électoral proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à la reprise ou à tout le moins à la correction des résultats du recensement électoral et à la révision de la composition actuelle de la Cour constitutionnelle.



Pour les partisans du pouvoir, aucune de ces questions ne peut faire l’objet des discussions au sein du CNDP.Ils estiment que pour le chronogramme électoral, la CENI est totalement souveraine ; que pour les résultats du recensement électoral l’opposition a participé à tout le processus et qu’en ce qui concerne la Cour constitutionnelle la Constitution a dit que ses membres ne peuvent pas être changés avant la fin de leur mandat. L’espoir suscité par la convocation de cette réunion du CNDP, après plusieurs mois de tension politique, s’est donc estompé. Avec les élections qui approchent et les esprits qui s’échauffent de part et d’autre, personne ne peut savoir de quoi demain sera fait. Seul cadre de retrouvailles pour les acteurs politiques, le CNDP est-il subitement devenu incapable d’assurer l’arbitrage qu’il a toujours assuré entre les différents blocs politiques ? Beaucoup d’analystes ont surtout de la peine à comprendre que c’est dans les mains du Premier ministre Brigi Rafini, très connu et apprécié pour sagesse et sa pondération, que le CNDP affiche une telle posture. Mais selon certains observateurs, le Premier ministre Brigi Rafini n’est pas le véritable responsable du blocage du dialogue politique au niveau du CNDP.



Ils estiment qu’il n’y a un noyau dur au sein du pouvoir qui dicte des choses auxquelles lui-même Brigi Rafini est obligé de se soumettre. Les mêmes observateurs rappellent à juste tire d’ailleurs que dans une récente interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire «Jeune Afrique», le Président Issoufou Mahamadou a déjà donné les signes d’un éventuel blocage du dialogue politique, en déclarant que la réunion du CNDP n’est pas nécessaire si tant est qu’elle va traiter des points soulevés par l’opposition politique. sagesse de tromperie inconnu sinon que ceux connus au Niger voudra-t-on rendre justice ? L’affaire sent le roussi politique et ça, tout le monde l’a compris. Les crimes de ces derniers jours sont plus graves parce que plus justifiés : c’est de l’or et de l’argent qu’on sort de notre pays et pour qui ? Le Niger perd de l’argent et de l’or : la HALCIA et le procureur ont du métier ! Et les Nigériens attendent l’auto saisine. Comme on le voit, le Guri a fait trop de fautes. Impardonnables. Il sait ce qui l’attend. D’ailleurs certains n’auraient-ils pas déjà averti que s’ils laissaient le pouvoir leur échapper, demain, tous répondront et tous risqueront l’incarcération méritée. Le Niger, inévitablement, est dans une dynamique du changement. L’alternance, face à tant de bévues, est en marche….
WALE O.

 Commentaires