Suite au bras de fer entre SORAZ- SONIDEP, Nous, personnel nigérien de la SORAZ rendons public la déclaration suivante :
Il vous souviendra qu’un arrêt de la production due à une panne technique le 14 aout 2015 au niveau d’un équipement de la raffinerie.
Cependant, les activités de la production ont repris, les produits raffinés sont déjà disponibles dans les bacs sans avoir réglé le problème du fond.
En revanche, le bras de fer entre la SORAZ et la SONIDEP continue toujours sur l’exportation. Actuellement, la SORAZ commercialise seulement 7 000 barils/jour destiné uniquement à la consommation domestique. Cette quantité ne peut même pas supporter les charges d’exploitation de la raffinerie à plus forte raison réalisé des bénéfices.
Au fait de quoi s’agit-il ? La SORAZ a exprimé son désir d’exporter une partie de ses produits destinés à l’export conformément au Contrat de Partage Production (CPP) et cela l’oppose à la SONIDEP.
Cette société qui détient le monopole d’exportation au Niger a, dans une sortie médiatique et inopportune, tenté de convaincre l’opinion sur des dilatoires alors que toutes les conventions qui lient les deux sociétés sont expirées depuis 2013.Aucune convention n’a été modifiée unilatéralement. Nous rappelons à l’opinion nationale et internationale que la SONIDEP doit bel et bien à la SORAZ des impayés qui se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards.
Déjà victime d’une mauvaise gestion interne qui cause de multiple problèmes sociaux à laquelle s’ajoute ce bras de fer, cette situation tendue va d’avantage plonger la SORAZ dans une crise économique sans précèdent dont les conséquences seront directement désastreuses pour le travailleurs nigériens dans le secteur pétrolier en particulier et l’économie du pays en général.
Au regard de tout ce qui précède nous, personnel nigérien de la SORAZ :
Rendons l’Etat responsable de cette situation d’impasse,
Lançons un appel pressant à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités sans parti pris de trouver une issue heureuse pour SORAZ dans les meilleurs délais,
Exigeons à l’Etat de mettre fin à la mauvaise gestion, à l’injustice sociale, de garantir une parfaite commercialisation de produits raffinés.
Vive le SYNATREEN !