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Le Sahel N° du 12/10/2015

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Conférence - débat au C C A à l’occasion de la Commémoration de la journée Internationale de la Jeune Fille : "Femme paix et sécurité’’, thème de la conférence
Publié le mardi 13 octobre 2015   |  Le Sahel


L`ambassadeur
© Autre presse par DR
L`ambassadeur des Etats-Unis d`Amérique au Niger, Mme. Eunice S. Reddick


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A l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la jeune fille, l’ONG Femmes Actions et Développement (FAD), et l’ONG Lutte Contre les Violences faites aux Femmes et aux Enfants (LUCOFEM) ont organisé dimanche dernier, en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger, une conférence débat. Les échanges se sont déroulés au Centre Culturel Américain (CCA) autour du thème ’’Femme paix et sécurité’’. Le thème international de cette journée étant ’’Pouvoir de l’adolescence : vision 2030’’.


L’objectif visé à travers cette conférence est de sensibiliser et d’informer les femmes sur l’existence de certains textes qui les responsabilisent, et leurs donnent une place importante dans les processus de maintien de la paix.


L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, Mme. Eunice S. Reddick a indiqué à cette occasion, que les États-Unis se réjouissent de célébrer la Journée Internationale de la jeune fille avec leurs partenaires à travers le monde. «La célébration de cette journée est une initiative prise par les Nations Unies en 2011, afin de reconnaître les droits des filles et de galvaniser les engagements mondiaux pour mettre fin à des stéréotypes de genre, de discrimination, de violence et de disparités économiques qui affectent les filles de manière disproportionnée» a précisé l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger.

Selon Mme. Eunice S. Reddick, cette journée doit nous permettre d’examiner comment « nous pouvons travailler ensemble pour veiller à ce que toutes les jeunes filles et garçons aient les mêmes chances de se construire un bon avenir et de pouvoir contribuer au développement de leur communauté. Car, promouvoir l’égalité des sexes et l’investissement dans les femmes et les filles sont des conditions pour la prospérité, la paix et la sécurité ».


Elle a également souligné que l’expérience a démontré qu’un pays ne progressera économiquement, socialement et politiquement que lorsque les filles participent pleinement à tous les aspects de la vie de la société, et quand elles sont protégées contre la discrimination et la violence fondée sur le sexe, y compris le mariage précoce et le mariage forcé. Or, dans de très nombreuses communautés à travers le monde, les filles ne bénéficient pas des mêmes possibilités de réaliser leur plein potentiel que les garçons, simplement en raison de leur sexe. Ainsi, deux tiers des personnes analphabètes dans le monde sont des femmes ; 62 millions de filles dans le monde ne sont pas scolarisées ; 10 millions de filles sont mariées chaque année avant l’âge de 18 ans ; et environ 16 millions de filles âgées de 15 à 19 ans accouchent chaque année.
« Cette Journée Internationale de la jeune fille nous donne l’occasion de discuter de ces questions importantes et nous exhorte à travailler ensemble pour briser les barrières qui pourraient empêcher les filles et les garçons de réaliser leur plus grand potentiel et de devenir la prochaine génération de leaders dans leurs collectivités, leurs économies et leurs pays » a affirmé l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger.


Pour sa part, la présidente de l’ONG FAD, Mlle Nafissa Idé, a lors de son allocution rappelé que les femmes et les enfants sont les plus exposés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, malgré que l’Etat, et les partenaires soient à pied d’œuvre pour mettre fin à ce problème.


« Dans les localités sans conflit, les jeunes filles sont déscolarisées et soumises aux mariages forcés, qui finissent dans bien des cas mal. Elles endossent souvent seules les conséquences. Il faut aussi noté que les jeunes filles sont plus sujettes aux harcèlements à l’école ou sur leurs lieux de travail. Nous demandons quand est-ce que cela va prendre fin, pour que nous femmes, mères et filles puissions nous épanouir pleinement sans être victimes de violence ?» s’est interrogée la présidente de l’ONG FAD. Au terme de ces discours, la présidente de l’ONG LUCOFEM, Mme Djafar Mariama, a animé une conférence sur le sujet.


Samira Sabou(onep)
www.lesahel.org

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