Niamey (Niger) - Soixante dix-neuf élèves et lycéens qui manifestaient à l’appel de l’Union des scolaires du Niger (USN) ont été interpellés au cours de leur sortie publique qui s’est transformée en des affrontements avec les forces de l’ordre, lundi à Niamey.
Entre autres revendications, les élèves exigent la construction de 358 classes en paillote d'ici le 15 octobre, afin de palier le manque de structures d'accueil dans les établissements publics de Niamey.
.
À l'issue de cette matinée d'affrontement, le bilan établi par le gouverneur de Niamey, Hamidou Garba, au cours d'un point de presse, a déploré plusieurs véhicules endommagés dont un appartenant à la chargée de communication de l'ambassade de France (le véhicule a été entièrement calciné), les blessures de deux gardes nationaux et de cinq gendarmes. Une enseignante du CEG ‘'Rive droite'' a été admise à l'hôpital national de Niamey, après avoir inhalé du gaz lacrymogène. .
A ce sujet, le gouverneur Hamidou Garba s'est dit surpris du comportement des élèves dans la mesure où, au cours d'une réunion tenue samedi dernier avec le comité directeur de l'USN et la section lycées et collèges, il avait été constaté qu'il ne restait plus que 30 classes à construire et que les entrepreneurs sont à pied d'œuvre pour les terminer.
Partant de là, le gouverneur a rejeté l'entière responsabilité des débordements sur les élèves, soulignant qu'ils auront à répondre de leurs comportements.