L’incendie qui a ravagé le local servant du siège au Groupe parlementaire PNDS Tarayya s’est produit dans la nuit du samedi au dimanche dernier, au quartier Dar es-Salam de Niamey. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée très heureusement, mais les dégâts causés sont importants.
«C’est particulièrement mon bureau qui a brulé avec toute la documentation», s’est indigné le président du groupe parlementaire PNDS Tarayya, le député Zakari Oumarou. Quarante huit heures (48h) après, la police scientifique qui s’est rendue sur les lieux afin de procéder à des prélèvements n’a pas encore déterminé l’origine de ce sinistre, mais l’enquête ouverte se poursuit. Pendant ce temps, chacun va de son commentaire.
Certains pensent déjà que l’origine de cet incendie est criminelle, tandis que d’autres, les plus lucides en pareille circonstance, préfèrent attendre les résultats de l’enquête policière, et évitent toute spéculation sur cette affaire, surtout en ces temps où la tension politique est de plus vive.
D’ailleurs, c’est pour cette raison que déjà, certains individus mal inspirés commencent à pointer du doigt le camp adversaire comme pour dire que l’œuvre vient de lui. Des telles accusations dénuées de tout fondement doivent immédiatement s’arrêter pour laisser la police qui s’en est chargée du dossier, faire son travail en toute indépendance. Point d’accuser gratuitement X ou Y sans en disposer les preuves irréfutables de leur responsabilité dans cet incendie.
Les gens doivent éviter certaines affirmations et accusations gratuites comme celles que l’on a vécu, suite à l’incendie qui a ravagé le ministère de la justice, il y a de cela quelques années, se rappelle-t-on. Il ne sert donc à rien de mettre les charrues avant les bœufs. Notre responsabilité nous commande d’attendre l’issue de l’enquête ouverte pour apprécier.
Dan Garinmou