Pour cette fois encore, c’est une position de l’armée nigérienne, en poste à 5 km du chef lieu de la Région, plus précisément au village de Blangouri qui était la cible, le mercredi 21 octobre dernier, de quatre kamikazes de la secte nigériane, Boko Haram qui ont réussi à rentrer dans le village. Parmi les kamikazes, apprend-on, un d’entre eux a curieusement réussi à accéder à la caserne militaire pour déclencher sa charge.
C’est cette explosion qui a tué les deux militaires nigériens, atteints par les éclats de l’explosion, selon le ministre de la défense nationale, Karidjo Mahamadou, dans un point de presse animée, à l’occasion de la cérémonie de remise de deux aéronefs et des matériels militaires à l’armée nigérienne par le gouvernement américain.
Le bilan total de cette attaque fait état de 6 morts, deux militaires nigériens et les quatre kamikazes. Selon toujours le ministre de la défense nationale, les trois autres kamikazes n’ont pas réussi à faire déclencher leurs charges grâce à la promptitude avec laquelle les militaires ont riposté, après que le premier s’est fait exploser.
A noter que c’est la deuxième fois que des attaques kamikazes se sont produites en territoire nigérien depuis le déclenchement de cette guerre contre le terrorisme que Boko Haram tente d’imposer au Niger, au Tchad et au Cameroun, après avoir endeuillé des milliers de familles nigérianes.