Depuis sa création, le Collectif pour la Défense du Droit à l’Energie (CODDAE), célèbrechaque 15 mars la Journée Mondiale des Consommateurs à l’effet d’examiner la situationsociopolitique du pays.
Cette année, l’évènement intervient à un moment crucial où le Mali voisin connait une guerresur son territoire avec la présence de l’Armée Française et de plusieurs Armées Africainesdont un fort engagement à saluer, celui de l’Armée Nigérienne et Tchadienne.Face à cette situation qui interpelle les consciences, le CODDAE regrette qu’au Niger, nousn’ayons pas eu l'idée de constituer des équipes d'experts en politique internationale ou surd'autres thèmes d'actualité dans le Sahel à même d'apporter un éclairage pertinent sur dessituations complexes.
Ceux qui nous dominent depuis des siècles, ont sur nous cettesupériorité d'organisation, et c'est ce qui les aide à perpétuer sur nous aujourd’hui encore,leur domination.La guerre au Mali, a malheureusement des effets néfastes sur les consommateursNigériens. Elle a déjà atteint un stade d'évolution irréversible dont l'issue ne dépend plus quede la volonté de la France ; la CEDEAO ayant affiché une carence totale sur toute laligne, malgré les violations massives des droits de l’homme, le trafic des armes, de drogue,les milliers de réfugiés et de déplacés forcés, hésitent encore…
Aujourd’hui, comment ne pas reconnaître que sans l'intervention de la France, le Mali, leNiger et les pays d’Afrique, mais aussi le reste du monde seraient aujourd'hui soumis au jougdes salafi-djihadistes face au rôle obscur joué par l’Algérie et certains pays du Golfs.Les populations de nos pays, majoritairement musulmanes, mais analphabètes, continuentparadoxalement à compter en leur sein des croyants naïfs qui se sentent solidaires desextrémistes qui prônent l’application de la charia au nom de laquelle ils commettent diversesexactions dans leurs zones d’influence.
Cette compréhension de l’islam, leur façon d’instrumentaliser la religion de paix et del’appliquer en imposant des peines physiques et des châtiments corporels de façon odieuseest inadmissible dans notre temps.
En outre, l'incapacité militaire et l'inertie de la CEDEAO ont certes rendu obligatoirel'acceptation de la présence sur notre sol d'unités Armées Françaises et Américaines, seulescapables aujourd'hui de sécuriser notre immense territoire, vue l'effectif insuffisant de noshommes de troupes et l'inadéquation des moyens de défense dont ils sont dotés, sanscompter le manque d'expérience de situations de guerre contre le terrorisme. En clair, nousvoici recolonisés, mais cette situation était déjà prévisible.Au vue de tout ce qui précède : Le CODDAE estime que la seule parade possible ne pouvait venir que d'un solideresserrement des liens régionaux au double plans militaire et économique ; au fond c'est ceque voulait faire certains Chefs d’Etats Africains avec l' africaine et que ceux qui nepeuvent plus se passer de nos ressources minières et pétrolière vont à présent retarder.
C’est dans un tel contexte de difficultés cumulées, que nos marchés sont également envahisde produits à risques, tels que les poulets congelés importés, aromes, tomates concentrées,huiles, etc…sans compter la reprise des coupures répétitives d’électricité.A cet effet, le CODDAE invite le Gouvernement à tout mettre en oeuvre pour juguler cesphénomènes qui rendent la vie chère et de limiter la dépendance alimentaire dans notrepays.Par ailleurs, le CODDAE apporte son ferme soutien à son Coordonnateur régional, M. DanNéto Abdou pour le combat qu’il mène contre les ennemis de la démocratie à Maradi.
Pouravoir fustigé, la décision de M. Kassoum Moctar, Président du Conseil de ville, de ne céder àl’Université de Maradi que 51 hectares, sur 101 ha prévus, M. Kassoum Moctar s’est misdans tous ses états, jusqu’à pousser des jeunes du parti RSD de Maradi à publier unedéclaration pour tronquer la vérité sur une piètre gestion. Comme à l’accoutumé, leCODDAE très attaché à l’unité et à la concorde n’a pas jugé opportun de répondre à leursprovocations.Aujourd’hui, saisit cette occasion pour interpeller le Gouvernement et la HALCIA sur lagestion financière et des parcelles de M. Kassoum Moctar à Maradi. Demande enfin à laJustice Nigérienne de traiter le dossier qui l’oppose à notre Coordonnateur de Maradi, sanscomplaisance.